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Terri

É.-U. 2010. Comédie dramatique de Azazel Jacobs avec Jacob Wysocki, John C. Reilly, Creed Bratton. Un adolescent obèse, timide et méprisé par ses camarades de classe trouve réconfort auprès d'un directeur à la fois brutal et compréhensif. Récit empreint de sensibilité et de finesse. Mise en scène sobre et intimiste. Rythme parfois hésitant. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 19 août 2011)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Terri (Terri)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2010. Comédie dramatique de Azazel Jacobs avec Jacob Wysocki, John C. Reilly, Creed Bratton.

Un adolescent obèse, timide et méprisé par ses camarades de classe trouve réconfort auprès d'un directeur à la fois brutal et compréhensif. Récit empreint de sensibilité et de finesse. Mise en scène sobre et intimiste. Rythme parfois hésitant. Interprétation convaincante. (sortie en salle: 19 août 2011)

Année :
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Distributeur :
Métropole Films Distribution
Obèse et toujours vêtu d'un pyjama, Terri, un adolescent vivant dans la maison poussiéreuse et encombrée d'un vieil oncle confus sur qui il veille, ne passe pas inaperçu dans son école secondaire. Alerté par son manque de ponctualité, le directeur adjoint, à la fois brutal et compréhensif, l'oblige à le rencontrer sur une base hebdomadaire. C'est à cette occasion que Terri fait la connaissance de Chad, un autre paria ayant la manie de s'arracher les cheveux, et de Heather, ridiculisée depuis qu'elle a été surprise en classe avec la main de son copain sous sa jupe. L'étrange complicité qui se tisse entre eux procure à Terri un certain réconfort.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Azazel Jacobs (MOMMA'S MAN) propose ici une illustration tout en subtilité et en finesse du monde de l'adolescence, à contre-courant des comédies habituelles sur la question. Avec nuance, il aborde les thèmes de l'obésité, de la sexualité ou de la maladie mentale, regardant vivre ses personnages, identifiant leurs vulnérabilités, évitant les archétypes. Ce parti pris, qui occasionne quelques baisses de régime, apporte en revanche beaucoup d'authenticité à un récit anti-spectaculaire, rempli d'espoir, culminant sur un dénouement qui ne se veut pas bêtement rassurant. Aux côtés d'un John C. Reilly toujours crédible et énergique, le nouveau venu Jacob Wysocki exploite avec talent, et un brin d'audace, les contours de son physique imposant.

Texte : André Lavoie

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