É.-U. 2010. Drame d'horreur de Jim Mickle avec Nick Damici, Connor Paolo, Michael Cerveris. Fuyant les États-Unis infestés de morts-vivants, un chasseur de zombies taciturne et un adolescent tentent de se rendre dans un territoire épargné du Canada. Road-movie minimaliste. Scénario mécanique, riche en redites et incohérences. Voix-off envahissante. Maquillages efficaces. Interprétation inégale.
Fuyant les États-Unis infestés de morts-vivants, un chasseur de zombies taciturne et un adolescent tentent de se rendre dans un territoire épargné du Canada. Road-movie minimaliste. Scénario mécanique, riche en redites et incohérences. Voix-off envahissante. Maquillages efficaces. Interprétation inégale.
À l'inverse des films de zombies habituels, très portés sur les sièges et les huis-clos (NIGHT OF THE LIVING DEAD, DAWN OF THE DEAD, etc.), STAKE LAND nous emmène sur la route. Si le traitement intimiste et minimaliste de ce road-movie surprend agréablement au départ, la virée des deux fuyards perd vite de son entrain. La faute en incombe principalement au scénario mécanique, riche en redites et incohérences. En outre, l'omniprésence d'une voix off (les pensées du jeune héros) s'avère aussi inutile qu'irritante, tout en ralentissant le rythme. Limite grand-guignolesque, les maquillages sont néanmoins efficaces. Face à un Connor Paolo plus amorphe que placide, Nick Damici compose un sobre et séduisant chasseur de zombies.
Texte : Olivier Lefébure
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Quelle belle surprise! Un grand film d'horreur avec un budget pourtant minuscule. Des personnages bien campés, une mise en scène inventive et un scénario qui évite les clichés, tout en se réappropriant certaines idées et images de classiques de l'horreur. Un film de vampire flirtant entre le drame intimiste et l'horreur pure. La preuve qu'avec des bouts de ficelles, ont peut faire des miracles (les vampires largués par des hélicos!!) Et le plaisir de revoir enfin à l'écran Kelly McGillis (Top Gun) Un pur bonheur pour les amateurs de film de genre.
J'attribue à ce film la Cote