G.-B. 2010. Comédie de Stephen Frears avec Gemma Arterton, Roger Allam, Dominic Cooper. À la mort de sa mère, une journaliste londonienne revient dans son village natal où elle provoque une série d'incidents et de malentendus sentimentaux. Tableau de moeurs coloré, au charme désuet. Scénario au souffle court mais soutenu. Réalisation pleine d'entrain. Interprétation enthousiaste. Niveaux de jeu pas toujours harmonieux. (sortie en salle: 19 novembre 2010)
À la mort de sa mère, une journaliste londonienne revient dans son village natal où elle provoque une série d'incidents et de malentendus sentimentaux. Tableau de moeurs coloré, au charme désuet. Scénario au souffle court mais soutenu. Réalisation pleine d'entrain. Interprétation enthousiaste. Niveaux de jeu pas toujours harmonieux. (sortie en salle: 19 novembre 2010)
Stephen Frears signe avec TAMARA DREWE un tableau de moeurs bigarré et pastel qui rompt, comme MRS HENDERSON PRESENTS, avec les zones plus ombragées (DIRTY PRETTY THINGS, THE QUEEN) que le cinéaste anglais éclaire depuis une douzaine d'années. Produite pour la télévision puis détournée vers les salles à la faveur d'une première à Cannes en mai 2010, cette production au charme désuet et au souffle court (quoique soutenu) est tirée d'une bande dessinée de Posy Simmonds, elle-même inspirée du roman «Loin de la foule déchaînée» de Thomas Hardy, porté à l'écran en 1967 par John Schlesinger. La relecture ludique et hautement comique n'exclut pas quelques commentaires sociaux et politiques, mais l'intérêt de Frears reste focalisé sur les chassés-croisés et quiproquos qui font rougir ou rire jaune les personnages, campés par une galerie uniformément enthousiaste. Tout au plus pouvons-nous lui reprocher quelques écarts dans les niveaux de jeu.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Ce film de Stephen Frears très joliment mis en image nous semble, au premier abord, plutôt superficiel. Puis tout doucement, le scénario gagne en profondeur, et l’humour un peu lourd du début, s’affine. Le charme opère alors, laissant une sensibilité exquise se dégager de l’ensemble, soutenu par une distribution impeccable. Gemma Arterton est croquable dans le rôle de Tamara, mais la toute jeune Jessia Barden vole la vedette dans le rôle d’une jeune adolescente ingrate et égoïste, au tempérament intempestif. Un film certe léger mais qui fond dans la bouche comme un bonbon savoureux que l’on souhaiterait garder en bouche un long moment.
J'attribue à ce film la Cote