É.-U. 2010. Drame de Emilio Estevez avec Martin Sheen, Emilio Estevez, Deborah Kara Unger. À la mort de son fils dans les Pyrénées, un ophtalmologiste américain décide de compléter le pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle qu'avait entrepris le défunt. Récit de voyage humaniste sur les relations père-fils. Escales parfois prévisibles. Réalisation délicate. Excellente distribution. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
À la mort de son fils dans les Pyrénées, un ophtalmologiste américain décide de compléter le pèlerinage de St-Jacques-de-Compostelle qu'avait entrepris le défunt. Récit de voyage humaniste sur les relations père-fils. Escales parfois prévisibles. Réalisation délicate. Excellente distribution. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Contrairement à Ken Scott qui, dans LES DOIGTS CROCHES, a recréé le chemin de St-Jacques-de-Compostelle en Argentine, Emilio Estevez (BOBBY) a tourné avec son équipe sur cette célèbre route. Mais les paysages magnifiques sont ici au service d'un récit plutôt prévisible sur les relations père-fils, où la mort du fils déclenche chez le protagoniste une profonde réflexion. Le cinéaste ajoute aussi une touche très intime en confiant le rôle de ce dernier à son propre père, Martin Sheen, qu'il dirige avec doigté tout en s'offrant le rôle épisodique du défunt. Les personnages gravitant autour du vieil endeuillé servent d'une part à bousculer ses certitudes, d'autre part à apporter une certaine légèreté à l'ensemble. Même si le récit aurait gagné en efficacité au moyen d'un montage plus serré - Estevez semble subjugué par la richesse géographique et architecturale du parcours -, ce pèlerinage ne manque pas d'humanité. La générosité de tous les interprètes, ainsi que des figurants, souvent de véritables pèlerins, y est pour quelque chose.
Texte : André Lavoie
Katherine Monk - The Gazette
On the writing side, Estevez doesn’t prove himself a truly inspired film writer. (...) Fortunately, this drama was strapped to Martin Sheen’s shoulders for the duration, and he carries it all the way home.
Aleksi K. Lepage - La Presse
(...) bourré de belles intentions, THE WAY propose d’assez naïves réflexions sur la foi (...) [et] oscille (...) entre le drame psychologique à vocation spirituelle et le reportage chic d’une émission de tourisme.
Neil Genzlinger - The New York Times
This is not an “inspirational film” in the usual, syrupy sense (...). The beauty of the movie, in fact, is that Mr. Estevez does not make explicit what any of them find, beyond friendship.
André Lavoie - Le Devoir
Estevez (...) capte toutes les splendeurs géographiques et architecturales qui jalonnent le (...) trajet. THE WAY (...) célèbre aussi la noblesse de ceux qui entreprennent pareille aventure.
Matthew Hays - Mirror
It’s pretty bloody predictable, and THE WAY is not helped by a grating musical score, one that seems like an irritating tour guide telling us what to feel as we watch things unfold.