G.-B. 2010. Drame musical de Max Giwa, Dania Pasquini avec Nichola Burley, Richard Winsor, Ukweli Roach. La jeune leader d'une troupe de danseurs de rue admet dans son groupe des danseurs de ballet démotivés en échange d'un local de répétition dans leur école. Production sotte et criarde inspirée d'une recette américaine. Mise en scène ankylosée. Quelques numéros de danse bien filmés. Interprétation sans envergure. (sortie en salle: 1 octobre 2010)
La jeune leader d'une troupe de danseurs de rue admet dans son groupe des danseurs de ballet démotivés en échange d'un local de répétition dans leur école. Production sotte et criarde inspirée d'une recette américaine. Mise en scène ankylosée. Quelques numéros de danse bien filmés. Interprétation sans envergure. (sortie en salle: 1 octobre 2010)
Cet ersatz britannique de films américains sur le même thème aurait pu montrer l'exemple au moyen d'un scénario original, qui sort des sentiers battus. À l'inverse, les revirements téléphonés, la mise en scène ankylosée et le dénouement en apothéose artificielle, confirment l'absence complète d'idées neuves à l'horizon de cette production sotte et criarde opposant sans aucune nuance l'art et l'acrobatie. Intercalés dans ce chapelet de séquences assommantes dignes d'un feuilleton d'après-midi, quelques numéros de danse correctement filmés tentent de sauver STREETDANCE du naufrage. Rien pourtant, pas même le charme et la beauté de ses jeunes vedettes, ou la participation incompréhensible de l'épatante Charlotte Rampling, ne peut l'empêcher.
Texte : Martin Bilodeau