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Stone

É.-U. 2010. Drame policier de John Curran avec Robert De Niro, Edward Norton, Milla Jovovich. Alors qu'il analyse la candidature d'un détenu admissible à une remise en liberté conditionnelle, un officier pénitentiaire se laisse séduire par l'épouse de ce dernier. Intense face à face entre deux acteurs de renom. Suspense psychologique modeste et verbeux. Réalisation un brin statique. Interprétation impeccable. (sortie en salle: 22 octobre 2010)

13 ans +
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Stone (Stone)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2010. Drame policier de John Curran avec Robert De Niro, Edward Norton, Milla Jovovich.

Alors qu'il analyse la candidature d'un détenu admissible à une remise en liberté conditionnelle, un officier pénitentiaire se laisse séduire par l'épouse de ce dernier. Intense face à face entre deux acteurs de renom. Suspense psychologique modeste et verbeux. Réalisation un brin statique. Interprétation impeccable. (sortie en salle: 22 octobre 2010)

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À quelques mois de la retraite, l'officier pénitentiaire Jack Mabry doit analyser la candidature de Gerald «Stone» Creeson, admissible à une remise en liberté conditionnelle. Le courant entre les deux hommes passe difficilement. Après avoir abattu les réserves de son interlocuteur, Mabry, un homme au caractère renfermé qui a imposé par la force à son épouse une vie sans joie, se montre peu réceptif à ses témoignages de regret. Or, après huit ans de pénitencier pour complicité de meurtre, Stone joue le tout pour le tout. Sa stratégie: jeter sa très belle épouse Lucetta dans les pattes de Mabry afin qu'elle le séduise, et ainsi détenir un ascendant sur lui. Après plusieurs tentatives infructueuses, Lucetta capture enfin sa proie, à l'heure même où, derrière le mur de la prison, Stone s'ouvre sans prévenir à la foi chrétienne. Ce que Mabry trouve plutôt suspect.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce face à face entre les géants Robert De Niro et Edward Norton, arbitré par John Curran (PRAISE, WE DON'T LIVE HERE ANYMORE), donne lieu à quelques beaux instants de grâce. D'autant que les deux acteurs jouent aux antipodes d'eux-mêmes. De Niro, si prompt au cabotinage, apparaît sobre et retenu dans un rôle en creux. Norton, d'ordinaire très nuancé, joue toutes voiles dehors un bouillant bluffeur. Leur performance à tous deux, ainsi que celles, également impeccables, de Milla Jovovich et Frances Conroy, forment le coeur de ce suspense psychologique autrement modeste et verbeux. Curran, un habitué des duels et des couples en crise, laisse parfois retomber la tension, par la faute d'un revirement peu crédible, qui survient à mi-parcours, et d'une mise en scène un brin statique, qui n'exploite pas toujours le matériau à son plein potentiel.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Liberté 55? Oh non!

(...) STONE se résume essentiellement à une longue joute verbale et verbeuse entre Norton et De Niro. Il traite d'un sujet pour le moins démoralisant, la retraite (...) (d'un) homme qui a tout sacrifié pour son travail, mais la mise en scène rattrape le tout en traduisant parfaitement les états d'âme du protagoniste, prisonnier de son destin, en le cadrant de très près et en distordant les sons ambiants.

Stone John Curran

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