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Solutions locales pour un désordre global

Fr. 2010. Documentaire de Coline Serreau . État des lieux de l'agriculture mondiale, de la mainmise des multinationales jusqu'aux solutions alternatives écologiques. Exercice militant sincère et pertinent. Nombreuses longueurs et redites. Belles touches d'humour. Réalisation un peu statique. Intervenants passionnants. (sortie en salle: 5 novembre 2010)

Général
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Solutions locales pour un désordre global (Solutions locales pour un désordre global)

Général Général

Fr. 2010. Documentaire de Coline Serreau .

État des lieux de l'agriculture mondiale, de la mainmise des multinationales jusqu'aux solutions alternatives écologiques. Exercice militant sincère et pertinent. Nombreuses longueurs et redites. Belles touches d'humour. Réalisation un peu statique. Intervenants passionnants. (sortie en salle: 5 novembre 2010)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Photographie :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
En France, le nombre d'agriculteurs n'a cessé de décroître depuis cinquante ans, tandis que le sol, labouré à l'excès, est de moins en moins fertile. Au banc des accusés: la culture industrielle à grande échelle, préconisant l'usage néfaste de pesticides issus des expérimentations de la Deuxième Guerre mondiale. Aux quatre coins du monde, scientifiques engagés, paysans et entrepreneurs férus de culture biologique développent des solutions alternatives. Pendant qu'en Inde, au Brésil, au Maroc, en Ukraine et en France, s'organise le boycott des cinq multinationales qui contrôlent 85 % de la production céréalière mondiale.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Prolongeant sur le mode du documentaire un engagement social déjà présent dans ses oeuvres de fiction, la cinéaste française Coline Serreau (ROMUALD ET JULIETTE, CHAOS) signe ici un film ouvertement militant. Aussi sincère que pertinent, l'exercice, qui reprend certains thèmes développés dans sa comédie LA BELLE VERTE, est toutefois miné par de nombreuses longueurs et redites, surtout à l'approche d'un dénouement qui tarde à venir. Serreau n'a cependant rien perdu de son humour et prend soin de glisser çà et là quelques réflexions amusantes glanées au fil des entretiens qui jalonnent le film. Ceux-ci, très nombreux, donnent cependant à l'ensemble une dimension statique, par la faute d'une caméra immobile. Cela dit, on a droit à plus de vivacité lors de séquences extérieures, surtout celles tournées en Inde et au Maroc. Issus de cultures, d'origines et de milieux variés, les intervenants se révèlent tous passionnants.

Texte : François Lévesque

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