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Saint John of Las Vegas

É.-U. 2010. Comédie dramatique de Hue Rhodes avec Steve Buscemi, Romany Malco, Sarah Silverman. Un apprenti enquêteur d'assurance souffrant d'un problème de jeu est contraint de se rendre à Las Vegas afin d'invalider une réclamation. Scénario mince librement inspiré de "L'Enfer" de Dante. Mélange inopérant d'humour absurde et d'insolite. Réalisation distante et sans saveur. Ensemble taciturne. S. Buscemi attachant. (sortie en salle: 5 février 2010)

Général
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Saint John of Las Vegas (Saint John of Las Vegas)

Général Général

É.-U. 2010. Comédie dramatique de Hue Rhodes avec Steve Buscemi, Romany Malco, Sarah Silverman.

Un apprenti enquêteur d'assurance souffrant d'un problème de jeu est contraint de se rendre à Las Vegas afin d'invalider une réclamation. Scénario mince librement inspiré de "L'Enfer" de Dante. Mélange inopérant d'humour absurde et d'insolite. Réalisation distante et sans saveur. Ensemble taciturne. S. Buscemi attachant. (sortie en salle: 5 février 2010)

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Relocalisé à Albuquerque après avoir failli tout perdre au jeu du temps où il vivait à Las Vegas, John Alighieri, apprenti enquêteur pour une compagnie d'assurances, sent que sa période de malchance achève. En effet, Jill, une jolie collègue de travail, lui témoigne enfin de l'intérêt, et son patron envisage de lui donner une promotion. Afin de l'obtenir, John doit aider Virgil, un enquêteur senior, à invalider une réclamation faite à la compagnie. Le hic: la plaignante habite Las Vegas et Virgil se montre peu enthousiaste à l'idée d'apprendre les ficelles du métier à l'employé novice. Au cours de sa mission ponctuée de rencontres parfois étranges, ce dernier, resté en contact avec Jill, sent que le démon du jeu le guette dangereusement.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le nouveau venu Hue Rhodes a relocalisé L'Enfer de Dante à Las Vegas, la ville de tous les vices. Cela dit, il l'observe d'assez loin. Outre les noms des personnages, les liens avec l'oeuvre du célèbre poète italien sont fort ténus. On ne lui en tiendrait pas trop rigueur si son scénario mince, éparpillé et nonchalant, maniait avec plus d'audace et de finesse l'humour absurde et insolite. Or, cet enchaînement arbitraire de vignettes ne conduit nulle part. Même le dénouement joliment troussé ne parvient pas à égayer un ensemble taciturne. La réalisation est à l'avenant: distante et sans saveur. Steve Buscemi se montre en revanche nuancé et attachant dans le rôle principal.

Texte : François Lévesque

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