É.-U. 2010. Comédie d'espionnage de Robert Schwentke avec Bruce Willis, Mary-Louise Parker, John Malkovich. Des agents de la CIA à la retraite découvrent que des ex-confrères cherchent à effacer toute trace d'une mission catastrophique réalisée jadis au Guatemala. Intrigue peu crédible mais loufoque. Dialogue vif et fort drôle. Réalisation musclée. Plaisir contagieux d'une distribution cinq étoiles. (sortie en salle: 15 octobre 2010)
Des agents de la CIA à la retraite découvrent que des ex-confrères cherchent à effacer toute trace d'une mission catastrophique réalisée jadis au Guatemala. Intrigue peu crédible mais loufoque. Dialogue vif et fort drôle. Réalisation musclée. Plaisir contagieux d'une distribution cinq étoiles. (sortie en salle: 15 octobre 2010)
RED, qui signifie «Retired and Extremely Dangerous», n'est pas à prendre au sérieux, comme en témoigne son ton loufoque, dans l'esprit de TRUE LIES. Cela dit, Robert Schwentke (FLIGHTPLAN) prend le temps de présenter et de situer ses personnages, ce qui a pour effet de les rendre à la fois plus sympathiques et plus complexes. Ce parti-pris inhabituel et rafraîchissant occasionne cependant quelques baisses de régime, rachetées en partie par la réalisation musclée. Il reste que l'atout principal du film demeure sa distribution cinq étoiles. Bruce Willis s'acquitte de son numéro de dur à cuire habituel avec retenue, cédant toute la place à une Mary-Louise Parker au "timing" impeccable, à un John Malkovich survolté et hilarant, ainsi qu'à une Helen Mirren digne et pince-sans-rire. Le plaisir évident qu'ils ont à mordre dans les dialogues vifs et drôles est contagieux.
Texte : François Lévesque
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Difficile de qualifier RED de simple film d’action, même s’il en possède les armes (en quantité impressionnante), les effets spéciaux (...) et les poursuites. Mais le réalisateur (...) et les scénaristes (...) (qui ont librement adapté le comic de Warren Ellis et Cully Hamner) ont subtilement introduit des éléments d’humour et de folie qui font de RED un petit bijou qui s’élève bien au-dessus des films du genre dont nous abreuve constamment Hollywood.
A.O. Scott - The New York Times
RED - the title is an acronym for “retired and extremely dangerous” - demonstrates that casting is to a certain type of movie what location is to real estate. The story is not much, and the action sequences are the usual thudding, scrambling displays of heavy weaponry and physically improbable derring-do. (...) It is possible to have a good time at RED, but it is not a very good movie.
Aleksi K. Lepage - La Presse
Le grand mérite de R.E.D. est dans le casting (...). Mais on préfère, et de très loin, les oeuvres de récupération et de recyclage de Quentin Tarantino (...). Ce R.E.D. délassant et amusant (...) arrive trop tard et ressemble au pastiche d’un pastiche, avec ralentis quétaines voulus «rétro», scènes de fusillades interminables, attitudes macho et désinvolte des personnages (...), culte des armes à feu et musique aux accents kitsch des films B des années 70.
John DeFore - The Hollywood Reporter
Screenwriters Jon and Erich Hoeber try to put a spin on this not-unfamiliar spy-vs.-spy stuff - beyond the novelty that came straight from the comic - and director Robert Schwentke delivers the requisite action without trying to reinvent the wheel. But what keeps the movie going is the gameness of the cast, some of whom strike a perfect balance between self-consciousness and credulity.
Manon Dumais - Voir
Si le scénario, plutôt mince et invraisemblable mais ponctué de répliques qui font mouche, et la réalisation pétaradante (...) n'impressionnent guère, en revanche, il est difficile de bouder son plaisir en voyant Bruce Willis, (...) Morgan Freeman, (...) John Malkovich et l'impériale Helen Mirren en ex-agents de la CIA donnant du fil à retordre à Karl Urban dans la peau d'un agent sommé de les éliminer.