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Prends mon âme (My Soul to Take)

É.-U. 2010. Drame d'horreur de Wes Craven avec Max Thieriot, John Magaro, Emily Meade. Des adolescents commémorant leur naissance et la mort présumée d'un tueur en série tombent un à un sous les coups d'une main meurtrière. Exercice lourd et d'une niaiserie consommée. Scénario auto-référentiel peu imaginatif. Réalisation de métier. Interprétation quelconque. (sortie en salle: 8 octobre 2010)

13 ans + (violence)
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Prends mon âme (My Soul to Take)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2010. Drame d'horreur de Wes Craven avec Max Thieriot, John Magaro, Emily Meade.

Des adolescents commémorant leur naissance et la mort présumée d'un tueur en série tombent un à un sous les coups d'une main meurtrière. Exercice lourd et d'une niaiserie consommée. Scénario auto-référentiel peu imaginatif. Réalisation de métier. Interprétation quelconque. (sortie en salle: 8 octobre 2010)

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Arrêté par la police alors qu'il était en train de massacrer sa petite famille, Abel, un tueur en série schizophrène, provoque un accident et disparaît dans la rivière. Cette nuit-là dans la municipalité de Riverton, sept enfants viennent au monde: Bug, Alex, Jerome, Penelope, Brandon, Brittany et Jay. Seize ans plus tard à minuit, les adolescents se rassemblent sur la rive afin de commémorer, comme à chaque année, le double anniversaire de leur naissance et de la mort du tueur. Or, avant d'avoir eu le temps de retourner symboliquement le tueur à la rivière, la cérémonie est interrompue. Le lendemain, les jeunes commencent à tomber, un à un, sous les coups d'une main meurtrière. Bug, le plus timoré mais également le plus perspicace du groupe, est la proie de visions montrant la mort de ses amis. Afin d'échapper à ce funeste destin, il lui faudra découvrir l'identité du tueur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Maître de l'horreur commerciale intelligente (SCREAM, A NIGHTMARE ON ELM STREET), Wes Craven fait ici montre d'une ringardise consternante. Théoricien passionné, le scénariste, réalisateur et producteur a infusé dans son récit d'une niaiserie consommée différents thèmes qui le passionnent (rêve, spiritualité, shamanisme, etc.) en pigeant allègrement dans sa production antérieure. Ainsi, SHOCKER et THE SERPENT AND THE RAINBOW refont surface, au même titre que les oeuvres déjà mentionnées. Parent pauvre de Freddy, le croque-mitaine est ici dépourvu de personnalité au point où il n'est plus qu'une silhouette typée. De fait, rien n'est incarné dans cet exercice qui se perd en dialogue didactique livré par des automates dans un décor de carton-pâte. S'agirait-il d'un précis du film d'horreur à l'américaine par l'un de ses chantres? La lourdeur de la démonstration contredit l'hypothèse. Tablant sur des effets qu'il a contribué à standardiser, Craven met en scène le tout avec le métier qu'on lui connaît. Mais ses interprètes semblent incapables de le suivre.

Texte : François Lévesque

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