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POM Wonderful Presents: The Greatest Movie Ever Sold

É.-U. 2010. Documentaire de Morgan Spurlock . Pour mieux comprendre son fonctionnement et en dénoncer les effets, un documentariste crée un film entièrement financé par le placement de produits. Sujet original traité avec audace. Déluge d'informations rendant la thèse confuse. Réalisation fébrile. (sortie en salle: 6 mai 2011)

Général
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POM Wonderful Presents: The Greatest Movie Ever Sold (POM Wonderful Presents: The Greatest Movie Ever Sold)

Général Général

É.-U. 2010. Documentaire de Morgan Spurlock .

Pour mieux comprendre son fonctionnement et en dénoncer les effets, un documentariste crée un film entièrement financé par le placement de produits. Sujet original traité avec audace. Déluge d'informations rendant la thèse confuse. Réalisation fébrile. (sortie en salle: 6 mai 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Des voitures conduites par les héros de films aux boissons qu'ils sirotent en passant par le shampooing qu'ils utilisent: on trouve rarement une image du cinéma contemporain qui ne soit saturée de publicité sournoise ou carrément explicite. Le documentariste Morgan Spurlock se penche sur ce phénomène du placement de produit dans ce film qui a la particularité d'être lui-même entièrement financé par la publicité intégrée. THE GREATEST MOVIE EVER SOLD nous fait pénétrer dans les coulisses du monde de la communication et du marketing et nous emmène à la rencontre de spécialistes et d'artistes. À la lumière de leurs témoignages, le cinéaste demande: peut-on aujourd'hui réaliser un film de divertissement sans l'aide de commanditaires? Et si non, les créateurs doivent-ils sacrifier leur intégrité artistique sur l'autel du commerce?

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour les besoins de la thèse qu'il soutenait dans SUPER SIZE ME, son premier documentaire, Morgan Spurlock avait payé de sa personne en ingurgitant des kilos de produits McDonald's pour en prouver la nocivité. Voilà qu'il décide cette fois de payer de son propre film en vendant ce dernier au plus offrant afin d'analyser le mécanisme par lequel la publicité envahit les images auxquelles nous sommes exposés à chaque jour. La démarche de Spurlock est certes originale, et le processus employé, fort instructif. Reste qu'en voulant courir trop de lièvres à la fois, son exposé perd un peu de sa force. Le montage du coq à l'âne et la caméra exagérément fébrile, signature du cinéaste qui se met en scène et vise avant tout l'impact de l'instant, rappellent ici, à son désavantage toutefois, le cinéma de Michael Moore.

Texte : Helen Faradji

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