Can. 2010. Drame biographique de Sylvain Archambault avec Michel Côté, Maxime LeFlaguais, Sophie Prégent. Après un atterrissage d'urgence qui a fait de lui une vedette médiatique, un pilote d'avion alcoolique entre en cure de désintoxication pour apaiser les démons de son passé. Portrait sans complaisance d'un héros malgré lui. Scénario assez bien construit, mais manquant parfois de subtilité. Réalisation efficace quoique souvent racoleuse. M. Côté solide et émouvant. (sortie en salle: 7 juillet 2010)
Général (déconseillé aux jeunes enfants) Can. 2010. Drame biographique de Sylvain Archambault avec Michel Côté, Maxime LeFlaguais, Sophie Prégent.
Après un atterrissage d'urgence qui a fait de lui une vedette médiatique, un pilote d'avion alcoolique entre en cure de désintoxication pour apaiser les démons de son passé. Portrait sans complaisance d'un héros malgré lui. Scénario assez bien construit, mais manquant parfois de subtilité. Réalisation efficace quoique souvent racoleuse. M. Côté solide et émouvant. (sortie en salle: 7 juillet 2010)
Patricia Robin - Séquences
Le traitement de l'image, la nervosité de la caméra tout autant que l'intensité de plusieurs plans, quelques audaces de mise en scène et le rythme du montage créent un dynamisme laissant beaucoup d'espace aux émotions. Sans se faire d'ombre, Michel Côté et son fils, Maxime LeFlaguais, incarnent Piché à deux âges avec brio. (...) La musique soutient bien l'action.
André Lavoie - Le Devoir
Alors que la sérieuse débâcle de POUR TOUJOURS LES CANADIENS laissait présager le pire, Sylvain Archambault effectue ici un parcours qui n'est pas sans fautes, mais qui révèle son sens du spectaculaire. Bien loin derrière les grands films de catastrophes aériennes, PICHÉ - ENTRE CIEL ET TERRE maintient toutefois le cap, celui de la fabrication d'un héros typiquement québécois. Avec les compromis, les clichés et les paradoxes que cela comporte.
Michelle Coudé-Lord - Le Journal de Montréal
Ian Lauzon (...) a opté pour le passé tortueux de Robert Piché, ex-prisonnier. (...) Manquant de moyens, les scènes du passage entre le passé et le présent sont parfois abruptes. On s'y perd un peu. Mais la force des scènes et le jeu impressionnant des acteurs ramènent vite le cinéphile dans l'action. On note alors la performance de Maxime LeFlaguais, qui nous montre avec justesse à quel point Robert Piché a souffert en prison.
Brendan Kelly - The Gazette
(...) Lauzon (...) has, for reasons only known to the screenwriting gods, decided to tell the story in confusing fashion, endlessly flashing back and forth between different periods. (...) The film has a bit of inspired casting in popular leading Michel Cote (...) and Cote's son Maxime LeFlaguais (...). Both father and son are very good (...). But a few good performances and one strong 30-minute finale is not enough to salvage this flawed picture.
Claude André - Ici Week-End / 24 heures
En utilisant une approche très conventionnelle mais efficace sur le plan de la réalisation, ce long métrage relève de façon convaincante le défi posé par la modestie du budget final, grâce à l'acuité mise en oeuvre lors de la scène du vol historique, au jeu des Côté père et fils et notamment aux images en Jamaïque. Ce qui nous rendra indulgent face à quelques anomalies (...). Enlevant.
Marc-André Lussier - La Presse
(...) le «vrai» film commence environ une trentaine de minutes avant la fin. C'est là que se met en place la reconstitution du vol dramatique dont l'atterrissage d'urgence aux Açores s'est fait en vol plané (...). La séquence est (...) admirable. (...) Archambault et son monteur (...) ont fait preuve d'habileté (...) (pour) cette séquence, tellement réaliste (qu'on) en oublie qu'(on) est au cinéma. (...) Dommage que l'envolée ne soit pas à l'image de cet extraordinaire atterrissage.
Normand Provencher - Le Soleil
Au gré d'un récit bien fignolé, mené avec rythme, ce drame biographique (...) captive par sa façon de tisser des liens entre les trois grandes étapes de la vie de Piché. (...) On a évidemment gardé le meilleur (et le plus impressionnant) pour la fin, avec l'épisode du vol 236, reconstitué avec brio, grâce à la magie des effets spéciaux. (...) Malgré son issue heureuse et prévisible, notre premier AIRPORT s'avère éprouvant pour le coeur et les nerfs.
Manon Dumais - Voir
(...) les tourments de Piché, racontés en flash-back lors d'une cure de désintoxication, font l'objet d'un récit anecdotique dont le point culminant est le périlleux atterrissage du vol 236 d'Air Transat. Là, on coupe la bande son et on sort les gros violons alors que se multiplient les gros plans sur les visages alarmés des passagers. (...) ce deuxième long métrage de Sylvain Archambault se révèle un laborieux drame psychologique (à) la mise en scène racoleuse.
Chef-d'oeuvre
Remarquable
Très bon
Bon
Moyen
Pauvre
Minable
