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Oxygène (Adem)

Bel. 2010. Drame de Hans Van Nuffel avec Stef Aerts, Wouter Hendrickx, Marie Vinck. Un jeune homme souffrant de fibrose kystique tente de redonner un sens à sa vie à la suite du décès de son frère, atteint de la même maladie. Récit peu nouveau, parsemé de quelques trouvailles et de certains dialogues bien pimentés. Mise en scène efficace mais aseptisée. Jeu solide des principaux interprètes. (sortie en salle: 5 novembre 2010)

Général
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Oxygène (Adem)

Général Général

Bel. 2010. Drame de Hans Van Nuffel avec Stef Aerts, Wouter Hendrickx, Marie Vinck.

Un jeune homme souffrant de fibrose kystique tente de redonner un sens à sa vie à la suite du décès de son frère, atteint de la même maladie. Récit peu nouveau, parsemé de quelques trouvailles et de certains dialogues bien pimentés. Mise en scène efficace mais aseptisée. Jeu solide des principaux interprètes. (sortie en salle: 5 novembre 2010)

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Tout comme son frère aîné Lucas, Tom Van Dam souffre de fibrose kystique depuis l'enfance. Lors d'un long séjour à l'hôpital, le jeune homme sympathise avec le jovial Xavier, son voisin de corridor, qui le détourne momentanément des frasques qu'il commet avec un de ses amis délinquants. Peu après, Tom remarque Eline, une jeune patiente confinée à une chambre d'isolement, dont il va tomber amoureux sans pouvoir l'approcher. Or, lorsque Lucas succombe à une transplantation de poumons, Tom, qui se sent coupable de négligence envers son frère, replonge dans ses mauvaises fréquentations et remet tout en question, y compris son désir de lutter pour sa vie.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Lauréat du Grand Prix des Amériques au Festival des films du monde de 2010, ce premier long métrage de Hans van Nuffel s'inscrit dans la lignée d'un jeune cinéma flamand qui s'illustre de plus en plus dans le circuit festivalier. Comme ses confrères, le réalisateur (lui-même atteint de fibrose kystique) s'intéresse à des personnages marginaux, sans toutefois offrir le traitement rugueux et naturaliste qui distinguait des films tels LA MERDITUDE DES CHOSES ou MOSCOW, BELGIUM. Au contraire, sa mise en scène, efficace mais de facture télévisuelle, semble aussi aseptisée que l'hôpital où se déroulent les neuf dixièmes de l'action. Défiant parfois la vraisemblance, les auteurs brisent tout de même le huis clos en ménageant quelques échappées à l'extérieur. Cela dit, OXYGÈNE respire surtout par la grâce de ses principaux interprètes, qui habitent leur rôle et livrent avec vivacité des dialogues bien pimentés.

Texte : Jean Beaulieu

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