Bel. 2010. Drame de Hans Van Nuffel avec Stef Aerts, Wouter Hendrickx, Marie Vinck. Un jeune homme souffrant de fibrose kystique tente de redonner un sens à sa vie à la suite du décès de son frère, atteint de la même maladie. Récit peu nouveau, parsemé de quelques trouvailles et de certains dialogues bien pimentés. Mise en scène efficace mais aseptisée. Jeu solide des principaux interprètes. (sortie en salle: 5 novembre 2010)
Un jeune homme souffrant de fibrose kystique tente de redonner un sens à sa vie à la suite du décès de son frère, atteint de la même maladie. Récit peu nouveau, parsemé de quelques trouvailles et de certains dialogues bien pimentés. Mise en scène efficace mais aseptisée. Jeu solide des principaux interprètes. (sortie en salle: 5 novembre 2010)
Lauréat du Grand Prix des Amériques au Festival des films du monde de 2010, ce premier long métrage de Hans van Nuffel s'inscrit dans la lignée d'un jeune cinéma flamand qui s'illustre de plus en plus dans le circuit festivalier. Comme ses confrères, le réalisateur (lui-même atteint de fibrose kystique) s'intéresse à des personnages marginaux, sans toutefois offrir le traitement rugueux et naturaliste qui distinguait des films tels LA MERDITUDE DES CHOSES ou MOSCOW, BELGIUM. Au contraire, sa mise en scène, efficace mais de facture télévisuelle, semble aussi aseptisée que l'hôpital où se déroulent les neuf dixièmes de l'action. Défiant parfois la vraisemblance, les auteurs brisent tout de même le huis clos en ménageant quelques échappées à l'extérieur. Cela dit, OXYGÈNE respire surtout par la grâce de ses principaux interprètes, qui habitent leur rôle et livrent avec vivacité des dialogues bien pimentés.
Texte : Jean Beaulieu