Fr. 2010. Drame biographique de René Féret avec Marie Féret, Marc Barbé, David Moreau. Lors d'un séjour de sa famille à la cour de Louis XV, la soeur aînée de Mozart s'attire l'attention du Dauphin, qui l'incite à composer. Extrapolation biographique au charme discret. Jeu de miroir habile dans la subtile intrigue amoureuse. Mise en scène compassée. Jeu théâtral des interprètes. (sortie en salle: 24 décembre 2010)
Lors d'un séjour de sa famille à la cour de Louis XV, la soeur aînée de Mozart s'attire l'attention du Dauphin, qui l'incite à composer. Extrapolation biographique au charme discret. Jeu de miroir habile dans la subtile intrigue amoureuse. Mise en scène compassée. Jeu théâtral des interprètes. (sortie en salle: 24 décembre 2010)
Malgré son écriture plutôt monotone, sa mise en scène compassée et le jeu souvent théâtral de ses interprètes, cette production vieille-Europe, fondée sur des hypothèses crédibles bien plus que sur des données biographiques solides, cultive un charme discret, attribuable à son intrigue amoureuse subtile. Une intrigue double, puisque celle, impossible, de l'héroïne avec le Dauphin, se voit au second plan répétée en écho par celle, interdite, de Louise de France avec l'élu de son coeur. Il reste que le ton et la manière privilégiés par René Féret (LA COMMUNION SOLENNELLE, MYSTÈRE ALEXINA), plus proche du téléthéâtre d'autrefois que des expérimentations rohmériennes, ne sont guère exaltants. Pareillement, l'utilisation trop discrète de la musique, au profit d'un dialogue empesé, laisse perplexe.
Texte : Martin Bilodeau
Par : Pascal Grenier, Montréal
D'une facture très classique et propre, la mise en scène statique du cinéaste ne parvient pas à rendre son film au-delà de l'anecdote. En plus, dans le rôle de Nannerl, Marie Féret (la jeune fille du cinéaste) offre un jeu des plus monotones… à l'image du film quoi.
J'attribue à ce film la Cote