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Nannerl, la soeur de Mozart

Fr. 2010. Drame biographique de René Féret avec Marie Féret, Marc Barbé, David Moreau. Lors d'un séjour de sa famille à la cour de Louis XV, la soeur aînée de Mozart s'attire l'attention du Dauphin, qui l'incite à composer. Extrapolation biographique au charme discret. Jeu de miroir habile dans la subtile intrigue amoureuse. Mise en scène compassée. Jeu théâtral des interprètes. (sortie en salle: 24 décembre 2010)

Général
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Nannerl, la soeur de Mozart (Nannerl, la soeur de Mozart)

Général Général

Fr. 2010. Drame biographique de René Féret avec Marie Féret, Marc Barbé, David Moreau.

Lors d'un séjour de sa famille à la cour de Louis XV, la soeur aînée de Mozart s'attire l'attention du Dauphin, qui l'incite à composer. Extrapolation biographique au charme discret. Jeu de miroir habile dans la subtile intrigue amoureuse. Mise en scène compassée. Jeu théâtral des interprètes. (sortie en salle: 24 décembre 2010)

En route pour Versailles après trois années de tournée européenne, la famille Mozart est forcée de faire escale pour quelques nuits dans une abbaye située à plusieurs jours de distance de sa destination. Nannerl, quinze ans, se lie rapidement d'amitié avec Louise de France, une des filles de Louis XV. Celle-ci, qui habite l'abbaye avec deux de ses soeurs, lui confie une lettre à remettre au maître de musique du Dauphin, dont elle est amoureuse. Rendus à Versailles, Leopold et son épouse s'affairent à porter à la connaissance du roi le talent de leur fils de onze ans Wolfgang, compositeur prodige et violoniste virtuose. Nannerl, qui cultive intérieurement un talent de compositrice nié par son père, l'accompagne au clavecin. Lorsqu'on vient enfin la chercher afin qu'elle remette à son destinataire la lettre de son amie Louise, Nannerl fait la connaissance du Dauphin, en deuil de sa première épouse. Intrigué par elle, il lui demande de lui composer une sonate pour violon et clavecin.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Malgré son écriture plutôt monotone, sa mise en scène compassée et le jeu souvent théâtral de ses interprètes, cette production vieille-Europe, fondée sur des hypothèses crédibles bien plus que sur des données biographiques solides, cultive un charme discret, attribuable à son intrigue amoureuse subtile. Une intrigue double, puisque celle, impossible, de l'héroïne avec le Dauphin, se voit au second plan répétée en écho par celle, interdite, de Louise de France avec l'élu de son coeur. Il reste que le ton et la manière privilégiés par René Féret (LA COMMUNION SOLENNELLE, MYSTÈRE ALEXINA), plus proche du téléthéâtre d'autrefois que des expérimentations rohmériennes, ne sont guère exaltants. Pareillement, l'utilisation trop discrète de la musique, au profit d'un dialogue empesé, laisse perplexe.

Texte : Martin Bilodeau

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:49:40

Par : Pascal Grenier, Montréal

D'une facture très classique et propre, la mise en scène statique du cinéaste ne parvient pas à rendre son film au-delà de l'anecdote. En plus, dans le rôle de Nannerl, Marie Féret (la jeune fille du cinéaste) offre un jeu des plus monotones… à l'image du film quoi.

J'attribue à ce film la Cote 3


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