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Martha Marcy May Marlene

É.-U. 2010. Drame psychologique de Sean Durkin avec Elizabeth Olsen, John Hawkes, Sarah Paulson. Fuyant une secte dominée par un gourou charismatique, une jeune femme trouve refuge dans la maison de campagne de sa soeur et de son beau-frère. Réflexion maîtrisée et nuancée sur le défi identitaire et l'oppression psychologique. Mise en scène éthérée privilégiant des images voilées. Jeu solide d'E. Olsen. (sortie en salle: 4 novembre 2011)

13 ans +
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Martha Marcy May Marlene (Martha Marcy May Marlene)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2010. Drame psychologique de Sean Durkin avec Elizabeth Olsen, John Hawkes, Sarah Paulson.

Fuyant une secte dominée par un gourou charismatique, une jeune femme trouve refuge dans la maison de campagne de sa soeur et de son beau-frère. Réflexion maîtrisée et nuancée sur le défi identitaire et l'oppression psychologique. Mise en scène éthérée privilégiant des images voilées. Jeu solide d'E. Olsen. (sortie en salle: 4 novembre 2011)

Martha se sentait perdue lorsque, en vacances dans le nord de l'État de New York, elle a été invitée par Patrick, un homme charismatique, à se joindre à la petite commune autonome que celui-ci a fondée sur une ferme isolée. Deux ans plus tard, la jeune femme, qui a décidé de fuir cette famille oppressante et sexuellement hiérarchisée pour retourner à la vie civile, est tout aussi perdue. Sa soeur Lucy, qui était restée sans nouvelles, l'accueille avec soulagement dans sa somptueuse maison lacustre, où son mari Ted, un riche architecte, vient les rejoindre le week-end. Mais Martha, muette au sujet des deux années qui viennent de s'écouler, inquiète ses hôtes par son comportement imprévisible et vaguement paranoïaque. Loyale envers celle qui compose sa seule famille, Lucy s'obstine à lui imposer son aide et ses conseils. Or, cette sollicitude imposée réveille en Martha les souvenirs du temps passé auprès de Patrick, et des circonstances qui l'ont fait s'enfuir avec un lourd secret.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Ce premier long métrage de l'Américain Sean Durkin épate par la qualité et la maîtrise de son sujet, abordé de biais, avec beaucoup de nuance. En effet, MARTHA MARCY MAY MARLENE (une déclinaison nominale servant à illustrer la dissolution du "Moi" de l'héroïne) porte moins sur l'emprise des sectes, pourtant bien illustrée, que sur la reconquête identitaire d'une victime sans ressources, dans un monde où les individus se définissent par leur réussite sociale et matérielle. Ainsi, les thèmes de l'oppression psychologique et de la perte d'identité se posent avec autant d'acuité pour l'héroïne, selon qu'elle soit dans le cadre rigide de la secte, ou dans celui supposément libre de la famille. Ce paradoxe est bien mis en évidence par un scénario elliptique, privilégiant de nombreux allers-retours dans le temps liés de façon subliminale les uns aux autres. Pareillement, la mise en scène éthérée, avec images voilées de brume, renvoie à l'état psychologique de la protagoniste, par ailleurs admirablement défendue par Elizabeth Olsen.

Texte : Martin Bilodeau

Revue de presse

Un Premier Film saisissant

Peu de films traitent des sectes et de la difficulté d'en sortir (...): celui de Sean Durkin, (...) n'est jamais explicatif. Bâtissant son récit par petites tou­ches, il suggère plus qu'il ne montre, et finit par distiller une inquiétude puissante.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

A Disturbing Drama

What makes Olsen’s performance one of startling maturity and focus is that she’s playing an entirely guarded woman, yet often using little more than the palpable unease in her eyes, she holds nothing back.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Une Femme sous influence

Le film parvient (...) à organiser autour de la jeune femme un lent crescendo de la solitude et de l'effroi, qui va culminer dans des scènes (...) dont nul ne pourra décider si elles sont l'expression de la réalité ou d'un esprit qui a largué les amarres.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

The Arrival of Talents

Instead of building upon the tension so effectively established in the opening reels, a certain predictability emerges, excused by a doozy of an ending and (...) exquisite widescreen lensing, which fixes everything with a haunting arm’s-length stare.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Récit délicat d'une vie après la secte

(...) pas de changement de rythme, de style visuel (...). On glisse (...) entre les deux périodes de l’existence de la jeune femme, au point, comme elle - et c’est tout le génie de la réalisation - de ne pas savoir ce qui va jaillir: hier ou aujourd’hui?

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Woman Escapes a Cult But Not Her Own Past

Ms. Olsen’s performance is both the key to the film and the source of its (...) frustrating opacity. (...) MARTHA MARCY MAY MARLENE is (...) a psychological case study of someone whose inner life is (...) out of reach, if it even exists at all.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Une Vierge chez les morts-vivants

(...) MARTHA MARCY MAY MARLENE, célébré à Sundance, est à la hauteur de son enviable réputation. Non seulement pour le jeu, effectivement remarquable, de la jeune actrice, mais pour la qualité de la réalisation.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Simply Unforgettable

The tension first-time feature filmmaker Sean Durkin creates is palpable and his style is distinct and effective. MARTHA MARCY MAY MARLENE is truly an accomplished piece of filmmaking and simply unforgettable.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

Le Casse-tête

On salue la réalisation de Sean Durkin qui, pour son premier long métrage, joue sur les couleurs, les extérieurs, les ombres et les angles du visage d'Elizabeth, lui donnant une apparence de détermination fragile. (...) Olsen s'impose comme une actrice à surveiller.

Martha Marcy May Marlene Sean Durkin

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