É.-U. 2010. Thriller de Robert Rodriguez, Ethan Maniquis avec Danny Trejo, Jessica Alba, Jeff Fahey. Piégé par l'homme d'affaires qui l'avait engagé pour tuer un sénateur texan raciste, un ex-agent fédéral mexicain entreprend de se venger. Hommage amusé aux séries B d'exploitation des années 1970. Scénario touffu, fertile en gags hilarants. Commentaire social percutant. Réalisation robuste et spectaculaire. D. Trejo efficace dans le rôle-titre. (sortie en salle: 3 septembre 2010)
Piégé par l'homme d'affaires qui l'avait engagé pour tuer un sénateur texan raciste, un ex-agent fédéral mexicain entreprend de se venger. Hommage amusé aux séries B d'exploitation des années 1970. Scénario touffu, fertile en gags hilarants. Commentaire social percutant. Réalisation robuste et spectaculaire. D. Trejo efficace dans le rôle-titre. (sortie en salle: 3 septembre 2010)
S'inspirant d'une des bandes-annonces bidon insérées dans le film double GRINDHOUSE, qu'il avait coréalisé avec Quentin Tarantino, Robert Rodriguez poursuit son hommage amusé aux séries B d'exploitation des années 1970 avec ce thriller centré sur une machine à tuer impavide qui, à certains égards, rappelle son DESPERADO. Les excès pleinement assumés, de violence sanglante exacerbée et de nudité totalement gratuite, donnent lieu à de nombreux gags hilarants, au gré d'un scénario touffu qui formule un commentaire social percutant, à défaut d'être subtil. Rodriguez et le monteur Ethan Maniquis (SIN CITY, PLANET TERROR), qui fait ici ses débuts à la réalisation, signent une mise en scène vive et robuste, souvent spectaculaire, qui ne laisse aucun répit au spectateur. Dans le rôle-titre, le massif et pince-sans-rire Danny Trejo est d'une formidable efficacité. Ses partenaires font montre d'un égal aplomb dans leur jeu.
Texte : Louis-Paul Rioux
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
On nage dans un mélange d'action et de petites phrases assassines qui font mouche (...). On rigole tout le long de la projection (...), sachant à l'avance qu'on aura tous les combats et tout le gore qu'on est venu voir.
Mark Adams - Screen Daily
(...) the film would not really exist if it were not for the glowering, lived-in, face of Danny Trejo, a distinctive regular in other of Rodriguez’s films (...) who is given his first leading role here. His Machete may not say very much, but as a tough-as-nails anti-hero he is a brutal and powerful presence.
Sonia Sarfati - La Presse
(...) comme l’exige le genre, la pitoune est omniprésente (...) de la religieuse au regard de braise aux infirmières très court-vêtues en passant par la scène de douche et le threesome dans la piscine: tout est là, entre deux scènes de massacre, aussi cliché qu’on peut l’imaginer. Le résultat est sérieusement délirant et jouissif.
Frank Scheck - The Hollywood Reporter
MACHETE delivers the '70s-style B-movie goods with a relentless onslaught of over-the-top violence, extreme gore, gratuitous nudity and cheap laughs, with a healthy dose of up-to-the-minute political satire to sweeten the package.
André Lavoie - Le Devoir
(...) les décolletés plongeants, les fusils de tous les calibres et les pirouettes dignes des jeux vidéo les plus trépidants occupent une large place dans cette production qui sent fort le maïs soufflé noyé dans le beurre.