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Losers (The Losers)

É.-U. 2010. Thriller de Sylvain White avec Jeffrey Dean Morgan, Zoe Saldana, Chris Evans. Un commando de la CIA laissé pour mort en Bolivie retourne aux États-Unis incognito afin de se venger du dangereux mégalomane qui l'a piégé. Adaptation léchée mais creuse d'un "comic book". Nombreuses longueurs. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation pince-sans-rire. (sortie en salle: 23 avril 2010)

Général (déconseillé aux jeunes enfants)
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Losers (The Losers)

Général (déconseillé aux jeunes enfants) Général (déconseillé aux jeunes enfants)

É.-U. 2010. Thriller de Sylvain White avec Jeffrey Dean Morgan, Zoe Saldana, Chris Evans.

Un commando de la CIA laissé pour mort en Bolivie retourne aux États-Unis incognito afin de se venger du dangereux mégalomane qui l'a piégé. Adaptation léchée mais creuse d'un "comic book". Nombreuses longueurs. Réalisation tape-à-l'oeil. Interprétation pince-sans-rire. (sortie en salle: 23 avril 2010)

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En Bolivie, un commando de la CIA s'apprête à détruire la villa d'un criminel. Mais comme celui-ci s'est entouré d'enfants innocents, Clay et ses hommes désobéissent aux ordres, communiqués par un certain Max, et vont secourir les petits. Pour se venger, Max fait exploser l'hélicoptère des héros, ignorant que ceux-ci ont cédé la place aux enfants. Considérés morts dans le déshonneur, les cinq hommes vivotent en Amérique latine jusqu'au jour où une énigmatique jeune agente aborde Clay et lui propose de l'aider à se venger de Max. Lequel, pendant ce temps, s'emploie à mettre la main sur un dispositif de dématérialisation dans le but de déclencher un conflit mondial. De retour aux États-Unis incognito, le commando et sa mystérieuse alliée flairent la piste du dangereux mégalomane.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sylvain White (STOMP THE YARD, I'LL ALWAYS KNOW WHAT YOU DID LAST SUMMER) signe la réalisation pompière de cette adaptation léchée mais creuse du "comic book" du même nom. L'intrigue ne se soucie guère de vraisemblance, mais comme le ton se réclame autant du film d'action que de la bande dessinée, les fils blancs ne posent pas trop de problèmes. Plus intéressé par les effets de mise en scène tape-à-l'oeil tels les ralentis et les arrêts sur image, deux techniques dont il abuse copieusement, White néglige le rythme. Si bien que, même ponctué de plusieurs scènes d'action, les longueurs s'additionnent jusqu'au dénouement ouvert, à paliers multiples. Visiblement conscients de la nature frivole de l'exercice, les interprètes offrent un jeu pince-sans-rire, quoique dans le rôle du super-vilain, Jason Patric, habituellement nuancé, en fait un peu trop.

Texte : François Lévesque

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