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Les Sacrifiés (The Expendables)

É.-U. 2010. Aventures de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Mickey Rourke. Un groupe de mercenaires américains est envoyé délivrer une petite république d'Amérique du Sud de l'emprise d'un dictateur. Série B vieille école et d'une rare sottise. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation sans nuance. (sortie en salle: 13 août 2010)

13 ans + (violence)
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Les Sacrifiés (The Expendables)

13 ans + (violence) 13 ans + (violence)

É.-U. 2010. Aventures de Sylvester Stallone avec Sylvester Stallone, Jason Statham, Mickey Rourke.

Un groupe de mercenaires américains est envoyé délivrer une petite république d'Amérique du Sud de l'emprise d'un dictateur. Série B vieille école et d'une rare sottise. Réalisation à l'emporte-pièce. Interprétation sans nuance. (sortie en salle: 13 août 2010)

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Un groupe de mercenaires américains, sous la gouverne de Barney Ross, exécute des missions secrètes et coupe-gorge dans différents coins chauds de la planète. La plus récente, au Moyen Orient, n'a pas trop bien tourné et a provoqué le bannissement de Gunner Jensen, un tireur d'élite dont les méthodes sauvages risquaient de compromettre le groupe. Depuis leur repaire chez Tool's, un tatoueur don juan, Ross et ses hommes mettent au point le protocole de leur nouvelle mission: délivrer une petite république d'Amérique du Sud sous l'emprise d'un dictateur, lui-même à la solde d'un agent renégat de la CIA devenu baron de la drogue. Or, la CIA est justement commanditaire de cette mission, au cours de laquelle Ross et son expert en armes blanches Lee Christmas se lieront avec Sandra, une dissidente qui n'est autre que la fille du dictateur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

En cette époque où le superhéros est roi, il est difficile de ne pas percevoir dans cette production dopée à la testostérone le désir à peine dissimulé de son créateur Sylvester Stallone de redonner leurs lettres de noblesse aux super-mâles des années 1980. L'intention est louable et les vieux boucs en question sont au rendez-vous, depuis Dolph Lundgren jusqu'à Arnold Schwarzenneger, en passant par Mickey Rourke et Eric Roberts. Dommage toutefois que le rendu, une sorte de série B vieille école, soit à ce point débile et mal cousu. En effet, l'intrigue d'une minceur diaphane, nostalgique des vieux ennemis d'outre-Mur et des dictateurs délinquants d'Amérique du Sud, sert de prétexte à un futile bal d'egos auquel Jason Statham et Jet Li apportent un très faible parfum de fraîcheur. Le sang gicle, les mitraillettes crépitent, les cadavres s'empilent, les bas instincts sont assiégés tandis qu'à l'étage, le cerveau du spectateur prend congé.

Texte : Martin Bilodeau

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