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Les Petits Ruisseaux

Fr. 2010. Comédie dramatique de Pascal Rabaté avec Daniel Prévost, Philippe Nahon, Bulle Ogier. À la mort de son compagnon de pêche, un veuf à la retraite décide de rompre sa solitude en tentant de séduire quelques femmes de son entourage. Intrigue douce-amère inspirée d'une bande dessinée du réalisateur. Approche franche de la sexualité des personnes âgées. Réalisation modeste et attentive. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 17 décembre 2010)

Général
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Les Petits Ruisseaux (Les Petits Ruisseaux)

Général Général

Fr. 2010. Comédie dramatique de Pascal Rabaté avec Daniel Prévost, Philippe Nahon, Bulle Ogier.

À la mort de son compagnon de pêche, un veuf à la retraite décide de rompre sa solitude en tentant de séduire quelques femmes de son entourage. Intrigue douce-amère inspirée d'une bande dessinée du réalisateur. Approche franche de la sexualité des personnes âgées. Réalisation modeste et attentive. Interprétation enjouée. (sortie en salle: 17 décembre 2010)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Pascal Rabaté
D'après l'oeuvre de Pascal Rabaté
Photographie :
Musique :
Montage :
À la mort subite de son vieil ami Émile, Edmond, veuf retraité qui jalousait secrètement les frasques sexuelles de son partenaire de pêche, remet soudainement en question sa vie solitaire et routinière. Lors des funérailles, il fait la connaissance de Lucie, femme d'âge mûr et maîtresse d'Émile. Déterminé à suivre l'exemple du défunt, Edmond tente de la séduire par tous les moyens, ainsi que quelques autres. Sans succès. Si bien que, sur un coup de tête, le vieil homme quitte son patelin dans l'espoir de trouver l'aventure ailleurs.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Faisant ses premiers pas au cinéma, le bédéiste Pascal Rabaté a choisi d'adapter une de ses oeuvres. Sur un ton doux-amer, jamais outrancier ou vulgaire, il explore avec franchise et audace la sexualité des personnes âgées. Dialogues croustillants et ébats piquants (sans être racoleurs) sont le sel de cette chronique modeste et curieuse, attentive à ses personnages banals en apparence, d'une grande profondeur en vérité. Si le rythme indolent vire parfois à la farniente, le film retrouve une belle vigueur lors de l'escapade du veuf esseulé, pimentée de rencontres étonnantes. La chaleur de cet univers multigénérationnel tire aussi sa force d'un groupe d'acteurs enthousiastes, capables d'une certaine impudeur pour se mettre au service d'un cinéaste qui ne manque ni d'humour, ni de respect.

Texte : André Lavoie

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