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Les Mains en l'air

Fr. 2010. Drame social de Romain Goupil avec Valeria Bruni Tedeschi, Linda Doudaeva, Jules Ritmanic. Menacée d'expulsion, une enfant sans-papiers d'origine tchétchène vivant à Paris trouve refuge auprès de camarades de classe et de la maman de deux d'entre eux. Thèmes forts traités avec une touche de naïveté et de manichéisme. Regard sincère et touchant sur l'enfance. Réalisation fluide. Interprétation tonique et naturelle. (sortie en salle: 27 mai 2011)

Général
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Les Mains en l'air (Les Mains en l'air)

Général Général

Fr. 2010. Drame social de Romain Goupil avec Valeria Bruni Tedeschi, Linda Doudaeva, Jules Ritmanic.

Menacée d'expulsion, une enfant sans-papiers d'origine tchétchène vivant à Paris trouve refuge auprès de camarades de classe et de la maman de deux d'entre eux. Thèmes forts traités avec une touche de naïveté et de manichéisme. Regard sincère et touchant sur l'enfance. Réalisation fluide. Interprétation tonique et naturelle. (sortie en salle: 27 mai 2011)

Mars 2067. Milana, 60 ans, se rappelle cette année 2009 où son destin a failli basculer. Alors élève dans une école primaire du 18e arrondissement de Paris, l'enfant d'origine tchétchène n'a pas de visa de séjour. Lorsque son ami Youssef, lui aussi sans-papier, est arrêté par la police et expulsé, Milana, qui vit avec sa mère et des cousins, se met à craindre pour son avenir en France. Ses amis Blaise, Alice, Claudio et Ali, complices de ses jeux, font le serment que, tant et aussi longtemps qu'ils veilleront sur elle, rien ne lui arrivera. Mais l'étau se resserre. Alarmée par les descentes policières presque quotidiennes à l'école, Cendrine, la maman de Blaise et d'Alice, propose que des familles françaises accueillent temporairement chez elles les jeunes sans-papiers. C'est ainsi que Milana se retrouve sous le toit de ses deux amis, où elle goûte ses premiers instants de bonheur.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Injustice, résistance, indignation, fraternité et solidarité. Ces mots d'ordre sont autant de thèmes chers à Romain Goupil (MOURIR À TRENTE ANS, À MORT LA MORT). Les abordant pour la première fois à hauteur d'enfant, le cinéaste signe une sorte de GUERRE DES BOUTONS militante aux accents des QUATRE CENT COUPS. Sans réduire la charge contre les politiques du gouvernement Sarkozy en matière d'immigration, Goupil opte pourtant pour une approche plus tendre et poétique qu'à son habitude, brossant du même coup un portrait sincère et touchant du monde de l'enfance. Cela dit, ce conte moderne tourné en numérique avec aisance et fluidité pèche parfois par naïveté, manichéisme et même démagogie. Heureusement, l'interprétation de Valéria Bruni-Tedeschi, très naturelle en pasionaria sociale, ainsi que celle des enfants, juste et tonique, rachètent ces maladresses.

Texte : Helen Faradji

Revue de presse

La Bande des six

(...) afin d'éviter l'effet film d'aventures à la Club des Cinq, le cinéaste inclut notamment quelques événements tragiques inspirés de faits divers. Du coup, le spectateur se retrouve à la fois charmé par la bande d'enfants gouailleurs, que Goupil dirige admirablement, et interpellé par l'aspect militant du récit.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

L'Ogre et les gentils enfants

(...) Romain Goupil est un cinéaste militant (...), un cinéaste du groupe. Tous ses films depuis son premier (...) montrent que l'union fait la force et que la solidarité n'est pas un vain mot. Il en va de même avec cette déclinaison pour jeune public. (...) Nous sommes dans la fable, dans l'éblouissement de l'âge où l'on croit tout encore possible.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

Petit Complot contre les lois des grands

Romain Goupil a choisi de raconter cette histoire à travers le regard des enfants. Sa caméra filme toute cette aventure en se focalisant sur cette bande de copains. Le spectateur vit toute l’histoire du côté des enfants, de leur point de vue et leur donne raison.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

Graines de citoyen

(...) le film est un conte, et on l'aime pour ça. Une ode au militantisme buissonnier, à ces résistants en herbe qui finissent par se terrer dans leur tanière, refuge ignoré des grands. (...) le regard de Romain Goupil sur les enfants rappelle celui de Jacques Doillon, si fort et si juste. À l'image de ses interprètes (...), ce film tendre, où la politique mesure 1,30 m, ne fait jamais la leçon.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

Attention, les enfants nous regardent!

Au cinéma, où les raccourcis et le tire-larmes font recette, le mélo est la réponse la plus facile. Dans LES MAINS EN L'AIR, Romain Goupil évite l'écueil en abordant le problème sous l'œil des enfants (...), dont le regard et les mots valent tous les slogans. Le tout ne va pas sans quelques clichés mais touche les cœurs.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

À hauteur d'enfant

[C']est (...) un beau film d'enfants, et même un film pour enfants. (...) C'est quand il filme, à leur hauteur et avec une belle empathie, les moments de peur ou de complicité de ses jeunes héros que Romain Goupil fait mouche. (...) Cette échappée poétique (...) permet à Romain Goupil de faire passer son message de tolérance bien mieux que par maints discours.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

Une Belle Partie de «mains en l’air»

(...) Romain Goupil a choisi le ton volontiers espiègle d’une comédie animée par des enfants (...) pour aborder un sujet d’actualité truffé de références avérées (...). Cette approche explicite ne fait bien sûr que renforcer la virulence d’un propos où la crainte d’être repéré par des gendarmes, dans la rue ou à la campagne, renvoie explicitement aux affres de l’Occupation.

Mains en l'air, Les Romain Goupil

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