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Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street)

É.-U. 2010. Drame d'horreur de Samuel Bayer avec Jackie Earle Haley, Kyle Gallner, Rooney Mara. Poursuivis dans leurs rêves par un croque-mitaine pourvu d'un gant griffu, des adolescents meurent les uns après les autres dans leur sommeil. Remake bavard d'un film-culte de Wes Craven. Scénario illogique et surexplicatif. Réalisation adroite mais sujette aux effets faciles. Interprétation banale. (sortie en salle: 30 avril 2010)

13 ans + (violence, horreur)
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Les Griffes de la nuit (A Nightmare on Elm Street)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2010. Drame d'horreur de Samuel Bayer avec Jackie Earle Haley, Kyle Gallner, Rooney Mara.

Poursuivis dans leurs rêves par un croque-mitaine pourvu d'un gant griffu, des adolescents meurent les uns après les autres dans leur sommeil. Remake bavard d'un film-culte de Wes Craven. Scénario illogique et surexplicatif. Réalisation adroite mais sujette aux effets faciles. Interprétation banale. (sortie en salle: 30 avril 2010)

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Alors qu'il s'est assoupi dans un casse-croûte, l'adolescent Dean est assailli en rêve par un homme au visage scarifié dont la main droite est pourvue d'un gant griffu. Au même moment, à l'autre bout de la salle, Quentin rassemble son courage pour inviter la serveuse Nancy, également compagne de classe, à un rendez-vous. Devant le regard horrifié de son amie Kris, Dean se tranche la gorge. Mais c'est bien le croque-mitaine sadique qui, dans une réalité parallèle, lui a forcé la main. Victime de visions à l'enterrement, Kris tente de se confier à Jesse, son ex, mais celui-ci se montre peu attentif et enjoint Nancy, qui a elle aussi rêvé du personnage au gant, de ne pas s'en mêler. Puis, un après l'autre, Kris et Jesse sont tués dans leur sommeil. Convaincue qu'un lien mystérieux les unit tous, Nancy questionne sa mère, qui demeure évasive. Avec l'aide de Quentin, la jeune fille décide de confronter celui qui se désigne sous le prénom de Freddy avant qu'il ne vienne à bout de leurs dernières défenses.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Élevé au statut d'icône dès sa création par Wes Craven il y a plus de vingt-cinq ans, Freddy Krueger a connu moult incarnations avant que le producteur Michael Bay ne tente de le remettre au goût du jour. Signé Samuel Bayer, issu du milieu du vidéoclip, ce remake reprend l'essentiel de l'intrigue originale. Toutefois, les scénaristes ont jugé bon de développer davantage la genèse du personnage tout en explicitant sa nature pédophile. Ce parti-pris surexplicatif met la table pour un scénario bavard truffé d'illogismes, dont le rythme cahin-caha mène à un dénouement trop expéditif. La réalisation adroite reprend à son compte, sans trop d'invention, les épisodes marquants de l'original, tout en misant sur les effets-chocs les plus faciles. L'interprétation des jeunes vedettes s'avère banale. Plus décevant encore: Jackie Earle Haley (LITTLE CHILDREN, WATCHMEN), un acteur doué et respecté, ne parvient jamais à s'imposer dans le rôle du croque-mitaine.

Texte : François Lévesque

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:48:20

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Quoi dire...Un remake inutile? Bien sûr, comme la plupart! Le scénario original a bien un peu changé, malgré quelques scènes chocs reprises pas souvent avec bonheur, comme celle du visage de Freddy qui prend forme sous la tapisserie du mur derrière le lit du personnage de Nancy. D'ailleurs celle-ci ne devient le personnage principal qu'après un très long moment. Les jeunes acteurs sont pas trop mal mais les adultes, sans la moindre profondeur, sont très mauvais. Et Jackie Earle Haley n'est pas très impressionnant derrière le visage brûlé de Freddy. Reste quelques scènes pas trop mal fichues (la séquence dans la pharmacie) alors que d'autres font plutôt amateur (une jeune comédienne regarde un moment la caméra, on voit le reflet d'un caméraman dans le reflet d'une fenêtre). Les 15 dernières minutes parviennent pourtant à nous prendre au jeu (tout de même un peu!). Mais je préfère tout de même la fin alternative que l'on trouve sur le Bluray, plus malsaine et sombre. Un film de série B qui se laisse regarder mais qui n'atteint pas les sommets du chef d'oeuvre de Wes Craven.

J'attribue à ce film la Cote 3


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