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Légion (Legion)

É.-U. 2010. Drame fantastique de Scott Stewart avec Paul Bettany, Lucas Black, Tyrese Gibson. Lorsque Dieu déclenche l'Apocalypse sur Terre, l'archange Michel s'y oppose et protège un groupe de réfugiés dans un restaurant au milieu du désert. Récit grotesque tablant sur une lourde iconographie religieuse. Mise en scène terne. Rythme peu enlevant. Interprétation sans éclat. (sortie en salle: 22 janvier 2010)

13 ans + (violence, horreur)
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Légion (Legion)

13 ans + (violence, horreur) 13 ans + (violence, horreur)

É.-U. 2010. Drame fantastique de Scott Stewart avec Paul Bettany, Lucas Black, Tyrese Gibson.

Lorsque Dieu déclenche l'Apocalypse sur Terre, l'archange Michel s'y oppose et protège un groupe de réfugiés dans un restaurant au milieu du désert. Récit grotesque tablant sur une lourde iconographie religieuse. Mise en scène terne. Rythme peu enlevant. Interprétation sans éclat. (sortie en salle: 22 janvier 2010)

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Désespéré de l'espèce humaine, Dieu sonne l'heure de l'Apocalypse. Tandis que les anges prennent possession du corps des hommes pour semer la destruction, l'archange Michel, opposé à la décision de son maître, désobéit en prenant la direction d'un restaurant perdu au milieu du désert. L'endroit est tenu par un propriétaire frustré et son fils garagiste, très amoureux de Charlie, serveuse enceinte de huit mois. À la suite d'une première attaque divine et l'arrivée impromptue de Michel, le restaurant est transformé en véritable bunker. L'archange révèle alors aux assiégés les véritables objectifs de sa mission.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Pour cette première réalisation, le spécialiste des effets spéciaux sur plusieurs films à succès Scott Stewart (SIN CITY, NIGHT AT THE MUSEUM) échoue le test. Cette variation sans grande audace sur le thème de la fin du monde s'embourbe en effet dans une multitude de symboles religieux lourds et grotesques (enfant sauveur, anges exterminateurs, crucifixion, etc.). Le récit est en outre plombé par un bavardage moralisateur, entrecoupé de scènes de bataille ternes. Bref, il n'y a rien à sauver dans cette exploration du chaos final, un sujet surexploité depuis quelques temps (THE ROAD, 2012, THE BOOK OF ELI). L'usure se lit jusque dans le jeu sans grand éclat d'une équipe d'acteurs pourtant chevronnés.

Texte : André Lavoie

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