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Leap Year (Ano bisiesto)

Mex. 2010. Drame psychologique de Michael Rowe avec Monica del Carmen, Gustavo Sanchez Parra, Marco Zapata. Hantée par une profonde blessure liée à la date du 29 février, une journaliste pigiste se lance dans une relation sado-masochiste qui la mènera au bord de l'abîme. Huis clos percutant. Réflexion inspirée et aboutie sur la solitude urbaine. Mise en scène crue. Jeu plein d'abandon de M. del Carmen. (sortie en salle: 19 août 2011)

18 ans + (violence, érotisme)
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Leap Year (Ano bisiesto)

18 ans + (violence, érotisme) 18 ans + (violence, érotisme)

Mex. 2010. Drame psychologique de Michael Rowe avec Monica del Carmen, Gustavo Sanchez Parra, Marco Zapata.

Hantée par une profonde blessure liée à la date du 29 février, une journaliste pigiste se lance dans une relation sado-masochiste qui la mènera au bord de l'abîme. Huis clos percutant. Réflexion inspirée et aboutie sur la solitude urbaine. Mise en scène crue. Jeu plein d'abandon de M. del Carmen. (sortie en salle: 19 août 2011)

Dans son modeste logement de Mexico, Laura, journaliste à la pige originaire d'Oaxaca, prend conscience à la fois de la difficulté de percer dans ce métier et de la solitude des grandes villes. Pour tromper son ennui et son désespoir, elle ramène régulièrement chez elle des amants d'un soir. Mais malgré tous les efforts qu'elle déploie pour ne pas se couper du monde, une profonde blessure liée à la date du 29 février refait surface. Contre toute attente, elle trouve en un certain Arturo un compagnon qui semble la comprendre. Celui-ci l'entraîne dans une relation sado-masochiste à laquelle elle se plie volontiers, mais qui la mènera au bord de l'abîme.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette éclatante proposition de cinéma rappelle par son huis clos sclérosant le RÉPULSION de Polanski, et par ses scènes de sexualité débridée L'EMPIRE DES SENS d'Oshima. Faisant preuve de grande maturité, le Mexicain d'origine australienne Michael Rowe, qui a reçu à Cannes la Caméra d'or (meilleure première oeuvre) pour ce film, formule une réflexion aboutie sur la solitude urbaine et le désir sexuel comme exutoire. Il montre avec patience et finesse l'état de grande détresse psychologique de sa protagoniste au moyen d'une mise en scène crue, tout en plans fixes aux éclairages réalistes, qui a pour effet de placer le spectateur dans une troublante position de voyeur. Mais le film n'aurait pas la même force d'impact sans la prestation exceptionnelle de Monica del Carmen, qui s'abandonne totalement à son rôle.

Texte : Jean Beaulieu

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