Can. 2010. Drame psychologique de Sébastien Pilote avec Gilbert Sicotte, Nathalie Cavezzali, Jeremy Tessier. Au Lac Saint-Jean, la vie d'un vendeur d'automobiles est bouleversée par sa rencontre avec un ouvrier au chômage à qui il a forcé la main pour qu'il achète une camionnette neuve. Scénario subtil, traitant avec une égale finesse les éléments psychologiques et sociaux. Mise en scène attentive. Exploitation évocatrice du contexte hivernal. G. Sicotte bouleversant. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Au Lac Saint-Jean, la vie d'un vendeur d'automobiles est bouleversée par sa rencontre avec un ouvrier au chômage à qui il a forcé la main pour qu'il achète une camionnette neuve. Scénario subtil, traitant avec une égale finesse les éléments psychologiques et sociaux. Mise en scène attentive. Exploitation évocatrice du contexte hivernal. G. Sicotte bouleversant. (sortie en salle: 11 novembre 2011)
Sébastien Pilote ("Dust Bowl Ha! Ha!", déjà sur un ouvrier et père de famille réduit au chômage) impressionne avec ce premier long métrage subtil et touchant, dans lequel les dimensions psychologiques et sociales sont traitées avec une égale finesse. Ainsi, tout en explorant de manière sobre les problématiques de la peur de la retraite, de la solitude et du travail comme marqueur principal de l'identité, l'auteur dénonce sans avoir l'air d'y toucher les pièges du crédit dans un système capitaliste implacable carburant à la surconsommation. La mise en scène attentive, maîtrisée, exploite de manière évocatrice le contexte hivernal et les vastes paysages de la région de Dolbeau-Mistassini, avec en toile de fond la belle musique aux accents mélancoliques de Pierre Lapointe. Bouleversant d'humanité et de vulnérabilité, Gilbert Sicotte (CONTINENTAL - UN FILM SANS FUSIL) tient le rôle de sa vie, face à l'attachante et solide Nathalie Cavezzalli.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jean-Philippe Desrochers - Séquences
Gilbert Sicotte trouve en Marcel Lévesque un grand rôle (...). Par ailleurs, la musique de Pierre Lapointe et Philippe Brault accompagne subtilement le récit, sans jamais sombrer dans une grandiloquence inutile et inappropriée.
Normand Provencher - Le Soleil
(...) c'est (...) dans cette mise en scène de non-dits et de silences qu'il faut chercher la vérité des choses. En cela, LE VENDEUR se veut une oeuvre d'une touchante simplicité. (...) [Sicotte] habite son personnage avec un art qui force l'admiration.
Odile Tremblay - Le Devoir
On salue la finesse à la réalisation et au scénario de (...) Pilote, qui évolue dans les demi-teintes (...), débusque le détail absurde. (...) On salue la finale de lumière, fidèle à un film qui refuse d'être glauque, (...) de juger son antihéros.
Marc-André Lussier - La Presse
Ponctué d’une trame musicale délicate (...), ce premier long métrage impressionne. La maîtrise qu’affiche (...) Pilote, tant du côté de l’écriture que de [la] (...) réalisation, laisse (...) entrevoir une œuvre à venir très riche.
Brendan Kelly - The Gazette
[Sicotte] is in the midst of quite the late-career renaissance. He was very good in CONTINENTAL (...) but that’s nothing compared to his performance here as a (...) car salesman (...). Just mail the guy the best-actor Jutra now!
Véronique Harvey - 24 Heures
Directement lié à la crise économique qu'on a tout récemment subie et qui nous guette à nouveau, LE VENDEUR est un film lumineux malgré le propos sombre qu'il véhicule.
Kevin Laforest - Hour Community
Bleak yet punctuated by touches of warmth and humour, LE VENDEUR impresses with its beautiful winter cinematography, its mournful score by Pierre Lapointe and Philippe Brault and its note-perfect performance by Gilbert Sicotte as an aging car salesman.
Manon Dumais - Voir
(...) LE VENDEUR s’avère le bouleversant portrait d’un homme passant à côté de son existence. En peu de mots, (...) Pilote esquisse avec (...) sensibilité les difficultés économiques auxquelles font face (...) entreprises et (...) employés.
Pierre Barrette - 24 Images
(...) la force du film réside (...) dans l'équilibre maintenu entre la scène privée et les échos du monde qui entrent en résonance avec elle, cette (...) [minutie] avec laquelle sont tracés les contours d'un personnage [au] quotidien (...) banal de "vendeur de chars".
Zoé Protat - Ciné-Bulles
Malgré l'infinie tristesse qu'il charrie, LE VENDEUR n'est jamais froid. (...) [C']est une oeuvre (...) humaniste sur des sujets généreux: l'amour filial, la compassion, le deuil, la fin d'une vie et d'un certain monde. Un programme chargé mais accompli pour un film lucide et saisissant.