Can. 2010. Comédie de Gaëlle D'Ynglemare avec Emmanuel Bilodeau, Gildor Roy, Sylvie Léonard. Un chômeur criblé de dettes accepte de kidnapper un homme d'affaires pour le compte d'un créancier peu recommandable. Intrigue paresseuse à l'humour inopérant et aux développements prévisibles. Réalisation inexpressive. Personnages caricaturaux campés sans conviction. (sortie en salle: 1 avril 2011)
Un chômeur criblé de dettes accepte de kidnapper un homme d'affaires pour le compte d'un créancier peu recommandable. Intrigue paresseuse à l'humour inopérant et aux développements prévisibles. Réalisation inexpressive. Personnages caricaturaux campés sans conviction. (sortie en salle: 1 avril 2011)
Construction paresseuse. Développements prévisibles et invraisemblables. Humour de bottine. Personnages hautement caricaturaux issus du boulevard, à savoir le bon gars malchanceux et le richard mûr pour un retour aux valeurs essentielles. Réalisation anonyme à la grammaire limitée. Décidément, cette comédie de la Québécoise Gaël d'Ynglemare, pourtant auteure de courts métrages remarqués, échoue à tous les niveaux. Le bilan s'alourdit, si tant est que la chose soit possible, dans les scènes où apparaît le bandit, joué en roue libre par l'humoriste Jean-Marie Corbeil, également auteur des dialogues. Dans les circonstances, Emmanuel Bilodeau se tire miraculeusement d'affaire. C'est ce qu'il avait de mieux à faire.
Texte : François Lévesque
Élène Dallaire - Séquences
Rien de trop neuf dans le scénario mais un rythme soutenu, des répliques pertinentes et un montage sonore qui portent les gags. Des acteurs inspirés qui, pour une rare fois, ont un texte intéressant à livrer. Et fait rare, chacun à sa "parlure".
Isabelle Hontebeyrie - Le Journal de Montréal
Après les 47 longues premières minutes qui servent de mise en contexte, le tout s’étire sans réellement être tragique ou comique. Malgré une trame sonore guillerette, les plaisanteries tombent à plat. Quand la musique se fait dramatique, on ne ressent aucune des émotions qu’on est censé avoir. C’est d’autant plus dommage que la distribution laissait augurer le meilleur.
Marc-André Lussier - La Presse
Dans ce COLIS, on compte (...) quelques éléments loufoques. Ceux-ci sont toutefois insérés dans une trame narrative tentant maladroitement d’apostropher au passage des thèmes plus dramatiques (...). Ce mélange ne fait guère bonne recette ici. De surcroît, le récit défile de façon très prévisible et le dénouement ne surprendra personne.
François Lévesque - Le Devoir
Cadrages aléatoires, champs-contrechamps inexpressifs: la réalisation ne parvient pas à insuffler à un récit prévisible ce grain de folie dont il aurait si cruellement besoin. Les dialogues ne sont jamais moins drôles que lorsqu'ils essaient de l'être. L'humoriste Jean-Marie Corbeil, qui signe ceux-ci, se fend en prime d'une interprétation cabotine au possible.
Véronique Harvey - Ici Week-End / 24 heures
Malgré un scénario plus que prévisible, quelques bonnes répliques ressortent du lot. LE COLIS est une petite comédie policière qui s'inspire clairement des comédies françaises... mais on est encore loin des Pierre Richard.
Manon Dumais - Voir
Tourné de façon impersonnelle, monté laborieusement, LE COLIS se développe en une affligeante suite de scènes se voulant loufoques mais qui plongent le spectateur dans l'embarras tant elles se révèlent ridicules. Quant à la réflexion sur la réussite sociale qu'il veut susciter, celle-ci s'empêtre dans les dialogues d'un humour navrant signés par Corbeil.