L’AVIS DE MEDIAFILM

S'inspirant ouvertement du FAREWELL MY LOVELY de Dick Richards d'après le roman de Raymond Chandler (la prémisse est très semblable), ce suspense de Tony Krantz recycle avec une certaine habileté les codes du film noir. En outre, il bénéficie d'une distribution prestigieuse et d'une photographie souvent superbe de Shelly Johnson. Toutefois, le scénario bavard et peu vraisemblable, la surabondance de dialogue philosophico-scientifique et le traitement à la fois kitsch et un peu prétentieux plombent cet exercice de style. Inégale, la distribution aligne de nombreux comédiens de talent, chacun y allant de son petit numéro. La palme revient à Sam Elliott qui cabotine outrageusement.

Texte : Olivier Lefébure