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La Présence (The Presence)

É.-U. 2010. Drame fantastique de Tom Provost avec Mira Sorvino, Shane West, Justin Kirk. Observée par un fantôme qui habite le chalet où elle s'est retirée, une jeune femme voit ressurgir les démons de son passé sous la forme d'une apparition malveillante. Intrigue à la fois mince et dispersée. Traitement minimaliste en première partie, réussissant à créer une atmosphère malsaine. Rupture de ton à mi-parcours. Interprétation inégale.

Général
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La Présence (The Presence)

Général Général

É.-U. 2010. Drame fantastique de Tom Provost avec Mira Sorvino, Shane West, Justin Kirk.

Observée par un fantôme qui habite le chalet où elle s'est retirée, une jeune femme voit ressurgir les démons de son passé sous la forme d'une apparition malveillante. Intrigue à la fois mince et dispersée. Traitement minimaliste en première partie, réussissant à créer une atmosphère malsaine. Rupture de ton à mi-parcours. Interprétation inégale.

Année :
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Scénario :
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Musique :
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Distributeur :
Alliance Vivafilm
Afin de terminer un travail d'écriture, une jeune femme se retire dans un chalet sur une île isolée. Or la maison est habitée par un fantôme qui observe tous les faits et gestes de la nouvelle venue. Quelque jours plus tard, celle-ci voit débarquer à l'improviste son fiancé qui la demande en mariage. Surprise sur le coup, elle accepte la proposition, ainsi que la présence de son amoureux à ses côtés. Mais peu à peu, la jeune femme voit ressurgir les démons de son passé qui se matérialisent sous la forme d'une apparition malveillante.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette histoire de fantôme aux accents mystiques n'est pas très originale, mais le scénariste Tom Provost (qui signe ici sa première réalisation) réussit durant le premier quart à piquer l'intérêt du spectateur, grâce à un traitement minimaliste et muet de son sujet. La mise en scène, recherchée et travaillée, ainsi que la présence du spectre, immobile et inexpressif, instaurent peu à peu une atmosphère aussi malsaine que fascinante. Malheureusement, le charme se rompt aux premières lignes de dialogue et dès lors, plus le film avance et plus l'intérêt s'émousse. L'apparition de l'esprit diabolique à mi-parcours ramène THE PRESENCE dans les sentiers convenus des histoires de maisons hantées et de belle héroïne porteuse d'un lourd secret. Bien que son personnage lui impose un jeu figé, Shane West impressionne, face à une Mira Sorvino (MIMIC) qu'on a déjà vu plus convaincante.

Texte : Olivier Lefébure

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