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La Permission de minuit

Fr. 2010. Drame psychologique de Delphine Gleize avec Vincent Lindon, Quentin Challal, Emmanuelle Devos. Atteint d'une déficience génétique rare qui l'empêche de sortir le jour, un adolescent se sent trahi quand son médecin, qui le soigne depuis l'enfance, accepte un poste à l'étranger. Exploration respectueuse et sans pathos de la condition particulière des "enfants de la lune". Récit sensible sur la force de l'amitié. Réalisation délicate. Interprétation prenante de V. Lindon.

Général
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La Permission de minuit (La Permission de minuit)

Général Général

Fr. 2010. Drame psychologique de Delphine Gleize avec Vincent Lindon, Quentin Challal, Emmanuelle Devos.

Atteint d'une déficience génétique rare qui l'empêche de sortir le jour, un adolescent se sent trahi quand son médecin, qui le soigne depuis l'enfance, accepte un poste à l'étranger. Exploration respectueuse et sans pathos de la condition particulière des "enfants de la lune". Récit sensible sur la force de l'amitié. Réalisation délicate. Interprétation prenante de V. Lindon.

Atteint d'une déficience génétique rare qui l'empêche de sortir le jour, Romain, un adolescent de 13 ans, est suivi depuis plus d'une décennie par David, un réputé chirurgien dermatologue. Un profond sentiment d'attachement lie le médecin et le jeune garçon, mais leur amitié va être mise à mal lorsque David obtient un poste de chercheur à Genève. Se sentant trahi, Romain coupe abruptement les ponts avec le praticien qui, de son côté, éprouve de la difficulté à confier son service à une jeune collègue.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Réalisé par Delphine Gleize (CARNAGES), LA PERMISSSION DE MINUIT explore de façon respectueuse, mais un peu froide par moments, la condition particulière des "enfants de la lune". Tout en nuances, le récit s'articule autour de la relation "père-fils" qui s'est établie entre le médecin et le jeune patient, tout en proposant une réflexion sentie sur la force de l'amitié. Sensible, la réalisation évite tout pathos ou apitoiement lacrimal. Toutefois, le peu de sympathie qu'inspire le jeune malade tient trop souvent l'émotion à distance. De même, certains développements (les relations sociales et amoureuses) sont à peine survolés et auraient mérité d'être creusés pour donner plus de profondeur aux personnages. Une fois de plus, Vincent Lindon (WELCOME) offre une interprétation impeccable d'un homme fragile et déchiré par ses choix de vie.

Texte : Olivier Lefébure

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