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La Nostra Vita

It. 2010. Drame de Daniele Luchetti avec Elio Germano, Marius Ignat, Raoul Bova. À la mort en couches de son épouse, un jeune maçon aux ambitions d'entrepreneur prend des moyens douteux pour amasser l'argent qui lui permettra de gâter ses trois enfants. Portrait sévère de l'Italie contemporaine. Quelques excès dans le traitement. Touches d'humour. Réalisation nerveuse. Interprétation fébrile et poignante d'E. Germano.

Général
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La Nostra Vita (La Nostra Vita)

Général Général

It. 2010. Drame de Daniele Luchetti avec Elio Germano, Marius Ignat, Raoul Bova.

À la mort en couches de son épouse, un jeune maçon aux ambitions d'entrepreneur prend des moyens douteux pour amasser l'argent qui lui permettra de gâter ses trois enfants. Portrait sévère de l'Italie contemporaine. Quelques excès dans le traitement. Touches d'humour. Réalisation nerveuse. Interprétation fébrile et poignante d'E. Germano.

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Musique :
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Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Récompenses
À la mort en couches de son épouse adorée, le maçon Claudio prend des moyens douteux pour amasser rapidement l'argent qui lui permettra de subvenir aux besoins de ses trois jeunes enfants, et surtout, de pouvoir les gâter. Il fait d'abord chanter l'entrepreneur de son chantier - qui a omis de déclarer le décès accidentel d'un garde de sécurité roumain sans-papier - afin d'obtenir un contrat en sous-traitance. Puis il emprunte cinquante mille euros à un voisin trafiquant de drogue pour la mise de fonds. Tout en jonglant avec les retards sur le chantier et les récriminations de ses ouvriers clandestins, Claudio prend sous son aile le fils rondouillard du gardien roumain, puis présente à son frère célibataire l'ex-petite amie du défunt, avec qui il a eu une aventure sans lendemain.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Daniele Luchetti (LE PORTEUR DE SERVIETTE, MON FRÈRE EST FILS UNIQUE) brosse un portrait sévère de l'Italie contemporaine (corruption, extorsion, drogue, exploitation des ouvriers clandestins, matérialisme à tout crin, etc.) dans ce drame social, psychologique et familial sincère et assez bien troussé. Outre quelques excès dans le traitement, la réalisation s'avère solide, adoptant un ton nerveux fort efficace, caméra à l'épaule. Dans le rôle d'un jeune père dévoué mais qui multiplie les mauvaises décisions, Elio Germano livre une performance fébrile et poignante, qui lui a permis de remporter le prix d'interprétation à Cannes en 2010, ex aequo avec Javier Bardem (BIUTIFUL).

Texte : Louis-Paul Rioux

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