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La Guerre des pères (Our Family Wedding)

É.-U. 2010. Comédie de Rick Famuyiwa avec America Ferrera, Forest Whitaker, Carlos Mencia. Une jeune hispanophone et son petit ami noir voient leur projet de mariage compromis par les querelles incessantes entre leurs pères respectifs. Mélange inopérant de farce et de sentiments. Intrigue lourde et convenue. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sincère. (sortie en salle: 12 mars 2010)

Général
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La Guerre des pères (Our Family Wedding)

Général Général

É.-U. 2010. Comédie de Rick Famuyiwa avec America Ferrera, Forest Whitaker, Carlos Mencia.

Une jeune hispanophone et son petit ami noir voient leur projet de mariage compromis par les querelles incessantes entre leurs pères respectifs. Mélange inopérant de farce et de sentiments. Intrigue lourde et convenue. Réalisation fonctionnelle. Interprétation sincère. (sortie en salle: 12 mars 2010)

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Lucia et Marcus s'apprêtent à annoncer à leurs familles leur intention de se marier et de partir au Laos où un poste attend ce dernier au sein de l'organisation Médecins sans frontières. Hélas, la famille hispanophone de Lucia, qui se destine à l'enseignement auprès des enfants défavorisés de ce pays asiatique, accepte mal son fiancé de race noire. L'acrimonie entre les deux pères, un mécanicien et un animateur de radio vedette, devient pour le jeune couple un souci de chaque instant. Le mariage qu'ils espéraient intime et expéditif devient objet de discorde entre les deux familles. La tension monte, à coups de cachotteries, de rancoeurs cultivées et de petites hypocrisies. À mesure qu'approche le grand jour, Marcus et Lucia en viennent même à douter du bien-fondé de leur amour.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Reprenant son thème fétiche des amours contrariées à l'approche d'un mariage, Rick Famuyiwa (THE WOOD, BROWN SUGAR) propose avec OUR FAMILY WEDDING un mélange inopérant de farce et de sentiments. Pourtant fort d'un sujet porteur, celui des unions interraciales, le scénario se contente d'aligner développements convenus et clichés ethniques. Pire encore: le récit est prévisible à chaque tournant et l'épilogue interminable règle le sort des personnages secondaires en faisant souvent fi de la logique interne du récit (la grand-mère raciste qui ne l'est soudain plus, l'amoureuse trahie qui pardonne tout à la première danse, etc.). Tout juste fonctionnelle, la réalisation n'impressionne guère. Cela dit, l'interprétation s'avère toujours sincère, quoique parfois un brin caricaturale.

Texte : François Lévesque

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