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La Fille de Montréal

Can. 2010. Comédie dramatique de Jeanne Crépeau avec Amélie Grenier, Marie-Hélène Montpetit, Jean Turcotte. Une réalisatrice montréalaise occupant le même appartement depuis 25 ans reçoit un avis d'expulsion qui l'amène à faire le point. Tranche de vie urbaine chaleureuse mais manquant envergure. Récit divisé en vignettes d'inégale portée. Dialogue parfois forcé. Réalisation intime. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 28 janvier 2011)

Général
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La Fille de Montréal (La Fille de Montréal)

Général Général

Can. 2010. Comédie dramatique de Jeanne Crépeau avec Amélie Grenier, Marie-Hélène Montpetit, Jean Turcotte.

Une réalisatrice montréalaise occupant le même appartement depuis 25 ans reçoit un avis d'expulsion qui l'amène à faire le point. Tranche de vie urbaine chaleureuse mais manquant envergure. Récit divisé en vignettes d'inégale portée. Dialogue parfois forcé. Réalisation intime. Interprétation naturelle. (sortie en salle: 28 janvier 2011)

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Ariane, une réalisatrice montréalaise, habite le même appartement depuis vingt-cinq ans. Amoureuse de son quartier, de ses commerces et de ses gens, la quadragénaire panique lorsque son propriétaire lui envoie un avis d'expulsion. Il ne s'agit pas du premier, mais cette fois-ci semble être plus sérieuse que les précédentes. Après avoir consulté un avocat et envisagé les options qui s'offrent à elle, Ariane consent à se chercher un nouvel appartement. Or, au-delà de la question du coût des logements visités, c'est la perspective croissante de devoir renoncer à vivre dans son bien-aimé quartier qui l'angoisse. Prenant conscience de la nature inéluctable des événements, et plongée qu'elle est dans ses souvenirs, Ariane en vient à faire le point. Présents pour écouter ses doléances, partager des réminiscences et remplir quelques cartons, ses vieux amis comédiens Mireille et Charles. Au bout du fil, Catherine, son amoureuse française, la rassure à distance.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Continuant d'insérer des éléments de sa propre vie dans sa fiction, la Québécoise Jeanne Crépeau signe une tranche de vie urbaine, qui compense par sa bonne humeur et sa chaleur un certain manque d'envergure sur le plan des idées. Bien que LA FILLE DE MONTRÉAL s'inscrive dans la continuité de SUIVRE CATHERINE et de JOUER PONETTE, l'auteure a cette fois confié «son rôle», rebaptisé Ariane, à une comédienne professionnelle. Sage décision. Divisé en vignettes de portée dramatique inégale culminant sur un dénouement pastoral discutable, le scénario ménage néanmoins quelques beaux moments, dont la scène du café avec la mère. En revanche, les retours en arrière convainquent beaucoup moins et le dialogue apparaît parfois forcé - quoique le jeu naturel des interprètes gomme en partie ce problème. Consciente de l'étroitesse de son canevas, la réalisation intime évoque le style «home movie».

Texte : François Lévesque

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