É.-U. 2010. Comédie fantaisiste de Michael Lembeck avec Dwayne Johnson, Ashley Judd, Julie Andrews. Pour avoir nié l'existence de la Fée des dents, un hockeyeur à la gloire fanée se retrouve condamné à servir deux semaines à ce titre. Étalage d'idées sottes maquillées en plaidoirie bien-pensante. Réalisation sans relief. Jeu sans nuance de la vedette. J. Andrews gaspillée. (sortie en salle: 22 janvier 2010)
Pour avoir nié l'existence de la Fée des dents, un hockeyeur à la gloire fanée se retrouve condamné à servir deux semaines à ce titre. Étalage d'idées sottes maquillées en plaidoirie bien-pensante. Réalisation sans relief. Jeu sans nuance de la vedette. J. Andrews gaspillée. (sortie en salle: 22 janvier 2010)
Il n'y a rien à sauver dans cet étalage d'idées sottes maquillées en plaidoirie en faveur de la croyance au merveilleux et au divin. La première mouture du scénario insipide et bien pensant remonte aux années 1990, époque où Arnold Schwarzenneger avait été pressenti pour jouer le sportif rationnel et imbu de lui-même. Dwayne Johnson, un acteur encore plus limité que le gouverneur de la Californie, a pris le relais. Mais il est impossible de croire à son personnage caricatural. Avant comme après la rédemption, le même néant se lit dans ses yeux. D'où la fiévreuse rage de dents qu'inspire cette production prévisible et nivelée par le bas, qui réussit même à gaspiller son meilleur atout: Julie Andrews. En marraine des fées, l'ex-Mary Poppins ne dispose d'aucune ressource lui permettant d'insuffler un peu de magie à l'ensemble. La mise en scène sans relief, au service du verbe plus que de l'image, finit d'abaisser THE TOOTH FAIRY au ras des pâquerettes.
Texte : Martin Bilodeau