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La Doublure du diable (The Devil's Double)

Bel. 2010. Drame de Lee Tamahori avec Dominic Cooper, Ludivine Sagnier, Raad Rawi. Un soldat irakien est recruté pour servir de double à l'un des fils de Saddam Hussein. Adaptation superficielle et répétitive des mémoires de Latif Yahia. Prémisse forte mal exploitée. Réalisation efficace mais empruntée. Manque d'homogénéité dans l'interprétation. (sortie en salle: 12 août 2011)

13 ans + (violence, érotisme)
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La Doublure du diable (The Devil's Double)

13 ans + (violence, érotisme) 13 ans + (violence, érotisme)

Bel. 2010. Drame de Lee Tamahori avec Dominic Cooper, Ludivine Sagnier, Raad Rawi.

Un soldat irakien est recruté pour servir de double à l'un des fils de Saddam Hussein. Adaptation superficielle et répétitive des mémoires de Latif Yahia. Prémisse forte mal exploitée. Réalisation efficace mais empruntée. Manque d'homogénéité dans l'interprétation. (sortie en salle: 12 août 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Michael Thomas
D'après le roman de Latif Yahia
Photographie :
Musique :
Montage :
Après avoir frôlé la mort durant la guerre en Iran, Latif Yahia est rapatrié en Irak où il est aussitôt désigné pour une mission bien spéciale: servir de double à Uday, l'un des fils du dictateur Saddam Hussein. Joueur, toxicomane et psychopathe, Uday s'entoure de femmes, dont Sarrab, sa préférée. Un jour, Latif apprend que l'une des activités favorites de son patron consiste à enlever dans la rue de jeunes écolières qu'il drogue, viole et tue ensuite. Écoeuré, Latif s'enfuit avec Sarrab, de qui il s'est épris. Pour se venger de cette trahison, Uday menace Latif de tuer sa famille. Dans l'intervalle, l'Irak envahit le Koweït, et les États-Unis se préparent à déclarer la guerre à Saddam Hussein.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le lent déclin du cinéaste néo-zélandais Lee Tamahori, à qui l'on doit le percutant ONCE WERE WARRIORS, se poursuit avec cette production belge clinquante et vide. Outre quelques sous-entendus homo-érotiques, le scénario superficiel et répétitif tiré des mémoires de Latif Yahia sous-exploite des thèmes forts tels l'identité et le double. Le contexte s'y prêtant bien, la direction artistique convoque le souvenir du SCARFACE de Brian De Palma. Or, non content d'affirmer cette filiation au plan visuel, Tamahori en rajoute du côté de sa mise en scène, efficace mais empruntée. Solide dans le rôle de Latif, Dominic Cooper en fait des tonnes dans celui d'Uday. Et bien que peu crédible en Arabe, la Française Ludivine Sagnier est pourtant celle qui, du lot, offre la meilleure performance.

Texte : François Lévesque

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