Bel. 2010. Drame de Lee Tamahori avec Dominic Cooper, Ludivine Sagnier, Raad Rawi. Un soldat irakien est recruté pour servir de double à l'un des fils de Saddam Hussein. Adaptation superficielle et répétitive des mémoires de Latif Yahia. Prémisse forte mal exploitée. Réalisation efficace mais empruntée. Manque d'homogénéité dans l'interprétation. (sortie en salle: 12 août 2011)
Un soldat irakien est recruté pour servir de double à l'un des fils de Saddam Hussein. Adaptation superficielle et répétitive des mémoires de Latif Yahia. Prémisse forte mal exploitée. Réalisation efficace mais empruntée. Manque d'homogénéité dans l'interprétation. (sortie en salle: 12 août 2011)
Le lent déclin du cinéaste néo-zélandais Lee Tamahori, à qui l'on doit le percutant ONCE WERE WARRIORS, se poursuit avec cette production belge clinquante et vide. Outre quelques sous-entendus homo-érotiques, le scénario superficiel et répétitif tiré des mémoires de Latif Yahia sous-exploite des thèmes forts tels l'identité et le double. Le contexte s'y prêtant bien, la direction artistique convoque le souvenir du SCARFACE de Brian De Palma. Or, non content d'affirmer cette filiation au plan visuel, Tamahori en rajoute du côté de sa mise en scène, efficace mais empruntée. Solide dans le rôle de Latif, Dominic Cooper en fait des tonnes dans celui d'Uday. Et bien que peu crédible en Arabe, la Française Ludivine Sagnier est pourtant celle qui, du lot, offre la meilleure performance.
Texte : François Lévesque