Fr. 2010. Comédie de Olivier Baroux avec Kad Merad, Valérie Benguigui, Roland Giraud. L'épreuve d'un fils d'immigrants maghrébins installé à Nice sous la fausse identité d'un Italien bon vivant se corse lorsque son père l'oblige à observer le ramadan. Scénario sans nuance et faussement profond sur la perte identitaire et le racisme ordinaire. Réalisation platement télévisuelle. K. Merad en forme dans un rôle sur mesure. (sortie en salle: 3 décembre 2010)
L'épreuve d'un fils d'immigrants maghrébins installé à Nice sous la fausse identité d'un Italien bon vivant se corse lorsque son père l'oblige à observer le ramadan. Scénario sans nuance et faussement profond sur la perte identitaire et le racisme ordinaire. Réalisation platement télévisuelle. K. Merad en forme dans un rôle sur mesure. (sortie en salle: 3 décembre 2010)
Quel dommage que cette comédie sur la perte d'identité et le racisme ordinaire soit à ce point superficielle, tant dans sa forme anonyme et platement télégénique, que dans son discours verbeux et sans nuance sur la difficulté d'intégration des immigrants et fils d'immigrants maghrébins en France. De désinvolte qu'il est dans sa première partie, où le cinéaste cueille une série de gags liés à l'imposture du protagoniste, le film verse pour sa dernière bobine dans le mélodrame surmonté d'une morale à cinq sous sur l'importance de rester soi-même. Bref, ce PLACARD sans lumière désespère, en dépit des généreux efforts de Kad Merad, qui apparaît dans à peu près tous les plans de cette production taillée sur mesure pour lui. La distribution homogène ne lui fait pas d'ombre.
Texte : Martin Bilodeau