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L'Italien

Fr. 2010. Comédie de Olivier Baroux avec Kad Merad, Valérie Benguigui, Roland Giraud. L'épreuve d'un fils d'immigrants maghrébins installé à Nice sous la fausse identité d'un Italien bon vivant se corse lorsque son père l'oblige à observer le ramadan. Scénario sans nuance et faussement profond sur la perte identitaire et le racisme ordinaire. Réalisation platement télévisuelle. K. Merad en forme dans un rôle sur mesure. (sortie en salle: 3 décembre 2010)

Général
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L'Italien (L'Italien)

Général Général

Fr. 2010. Comédie de Olivier Baroux avec Kad Merad, Valérie Benguigui, Roland Giraud.

L'épreuve d'un fils d'immigrants maghrébins installé à Nice sous la fausse identité d'un Italien bon vivant se corse lorsque son père l'oblige à observer le ramadan. Scénario sans nuance et faussement profond sur la perte identitaire et le racisme ordinaire. Réalisation platement télévisuelle. K. Merad en forme dans un rôle sur mesure. (sortie en salle: 3 décembre 2010)

Genre :
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Réalisation :
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Musique :
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Pays :
Distributeur :
Métropole Films Distribution
Lorsqu'à Marseille, un malaise cardiaque empêche son père d'observer le ramadan, Mourad se retrouve dans l'obligation de faire jeûne à sa place. Or, ce rituel sévère risque fort de compromettre la fausse identité d'Italien bon vivant que ce fils d'immigrants maghrébins s'est forgée à Nice, sous le pseudonyme de Dino. En effet, afin de pouvoir gravir les échelons de sa compagnie et séduire Hélène, sa compagne depuis trois ans, ce directeur des ventes d'un concessionnaire automobile de luxe s'est inventé un joyeux passé de bambino, à l'insu de sa famille qui le croit établi à Rome. Alors que la course à la direction générale de son entreprise se déclenche et qu'Hélène le force à rencontrer ses parents, l'épreuve de Mourad se corse... et le masque de Dino menace de tomber.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Quel dommage que cette comédie sur la perte d'identité et le racisme ordinaire soit à ce point superficielle, tant dans sa forme anonyme et platement télégénique, que dans son discours verbeux et sans nuance sur la difficulté d'intégration des immigrants et fils d'immigrants maghrébins en France. De désinvolte qu'il est dans sa première partie, où le cinéaste cueille une série de gags liés à l'imposture du protagoniste, le film verse pour sa dernière bobine dans le mélodrame surmonté d'une morale à cinq sous sur l'importance de rester soi-même. Bref, ce PLACARD sans lumière désespère, en dépit des généreux efforts de Kad Merad, qui apparaît dans à peu près tous les plans de cette production taillée sur mesure pour lui. La distribution homogène ne lui fait pas d'ombre.

Texte : Martin Bilodeau

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