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L'Élite de Brooklyn (Brooklyn's Finest)

É.-U. 2010. Drame policier de Antoine Fuqua avec Richard Gere, Don Cheadle, Ethan Hawke. Les destins entrecroisés de trois policiers de Brooklyn travaillant dans un quartier gangrené par la pauvreté, la violence, la drogue et la prostitution. Récit bavard et farci de clichés. Réalisation manquant de punch et de rythme. Dénouement musclé et tendu. Bons interprètes. (sortie en salle: 5 mars 2010)

13 ans + (violence, langage vulgaire)
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L'Élite de Brooklyn (Brooklyn's Finest)

13 ans + (violence, langage vulgaire) 13 ans + (violence, langage vulgaire)

É.-U. 2010. Drame policier de Antoine Fuqua avec Richard Gere, Don Cheadle, Ethan Hawke.

Les destins entrecroisés de trois policiers de Brooklyn travaillant dans un quartier gangrené par la pauvreté, la violence, la drogue et la prostitution. Récit bavard et farci de clichés. Réalisation manquant de punch et de rythme. Dénouement musclé et tendu. Bons interprètes. (sortie en salle: 5 mars 2010)

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Eddie, patrouilleur déprimé et formateur récalcitrant de recrues à sept jours de la retraite, se rachète d'une bavure en volant au secours d'une jeune femme kidnappée par un réseau de prostitution. À la brigade des stupéfiants, Sal tente par tous les moyens, légaux et illégaux, de réunir la somme nécessaire au premier versement d'une maison pour ses cinq enfants et son épouse asthmatique enceinte de jumeaux. En échange d'une promotion longtemps convoitée, Tango, agent double depuis trois ans, est contraint par ses supérieurs de trahir un influent trafiquant de drogue qui lui a jadis sauvé la vie. Les destins de ces trois policiers de Brooklyn sont sur le point de converger.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Le réalisateur de TRAINING DAY aborde de nouveau la corruption et la violence dans les forces policières, cette fois au fil d'un récit peu palpitant, très bavard et généreux en clichés. Les dialogues, d'une vulgarité agressive, ne sont jamais vifs ou brillants (n'est pas Scorsese qui veut) et les scènes de violence frôlent souvent la complaisance. En revanche, la décrépitude urbaine et la turpitude humaine, bien illustrées par les auteurs, confèrent au film une atmosphère déprimante, somme toute peu engageante pour le spectateur. D'autant plus que la mise en scène d'Antoine Fuqua manque de punch et de rythme, à l'exception du dénouement, musclé et tendu, où s'emmêlent de façon plus ou moins crédible les fils des trois intrigues parallèles. Des interprètes de talent font des efforts louables pour donner de l'épaisseur à des personnages peu développés.

Texte : Louis-Paul Rioux

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