Fr. 2010. Thriller de Roman Polanski avec Ewan McGregor, Olivia Williams, Pierce Brosnan. Un écrivain fantôme qui rédige les mémoires de l'ex-premier ministre britannique met sa vie en péril après avoir découvert des secrets troublants sur le passé du politicien. Adaptation passionnante du roman de Robert Harris. Thriller paranoïaque aux données politiques très actuelles et aux pistes de lecture multiples. Réalisation maîtrisée, au suspense prenant. Interprétation relevée. (sortie en salle: 19 mars 2010)
Un écrivain fantôme qui rédige les mémoires de l'ex-premier ministre britannique met sa vie en péril après avoir découvert des secrets troublants sur le passé du politicien. Adaptation passionnante du roman de Robert Harris. Thriller paranoïaque aux données politiques très actuelles et aux pistes de lecture multiples. Réalisation maîtrisée, au suspense prenant. Interprétation relevée. (sortie en salle: 19 mars 2010)
Après l'académique OLIVER TWIST, Roman Polanski revient en grande forme avec cette passionnante adaptation du roman de Robert Harris, prouvant avec éclat qu'il a encore beaucoup à donner au septième art. Son thriller évoque en premier lieu l'échiquier géopolitique actuel: la controversée position pro-américaine du gouvernement britannique dans le conflit irakien, la torture des terroristes arabes autorisée en sous-main par les dirigeants occidentaux, etc. Mais jusqu'à son dénouement percutant, il entraîne aussi le spectateur vers des pistes de lecture multiples, où les références à la vie et l'oeuvre de Polanski abondent. La mise en scène maîtrisée, mesurée, subtile, ménage un suspense prenant, qui doit beaucoup à la puissante trame musicale d'Alexandre Desplat. Dans des rôles fortement inspirés de Tony et Cherie Blair, Pierce Brosnan et Olivia Williams brillent, aux côtés du toujours fiable Ewan McGregor, excellent en écrivain apolitique impliqué malgré lui dans une machination qui le dépasse.
Texte : Louis-Paul Rioux
Jean-Luc Douin - Le Monde
Voilà un thriller à la mise en scène irréprochable et qui nous embarque dans un suspense parfaitement réglé, avec photos compromettantes, piste révélée par le GPS d'une voiture de location, poursuite sur un ferry, (...). Le meilleur film que nous ait donné Roman Polanski depuis longtemps.
Florence Colombani - Le Point
C'est une véritable leçon de mise en scène que Roman Polanski a tirée [du roman] (...) de Robert Harris. (...) Parfaitement maîtrisé malgré une dernière partie en pied de nez, L'ÉCRIVAIN-FANTÔME s'inscrit à merveille dans une oeuvre magistrale, placée sous le signe de l'inquiétante étrangeté.
Philippe Azoury - Libération
Sans rien révéler, disons que (...) Polanski maintient (...) la pression, comme si rien ne lui faisait lâcher l’idée que, sous couvert de polar performant, métallique et retors, il tenait un film politique qui n’a qu’une charge: l’Amérique - sa vieille ennemie intime.
Louis Guichard - Télérama
Invitation à interpréter quantité de signes et d'indices, L'ÉCRIVAIN-FANTÔME est donc un film de pure mise en scène. Un régal d'ambiguïté, d'ironie trouble, d'angoisse diffuse. Roman Polanski n'a pas volé l'Ours d'argent (de la mise en scène) que le festival de Berlin vient de lui décerner.
Jean-Claude Raspiengeas - La Croix
L'ÉCRIVAIN-FANTÔME s'emboîte comme une poupée russe. Chaque niveau de lecture en cache un autre et chaque secret en appelle un autre. Mécanique diabolique traitée avec une élégance de style et une efficacité narrative qui attestent que Roman Polanski (...) n'a pas perdu la main.