É.-U. 2010. Drame fantastique de Jon Turteltaub avec Nicolas Cage, Jay Baruchel, Teresa Palmer. Aidé par un puissant magicien, un étudiant en physique de New York, descendant de Merlin, s'emploie à contrecarrer les sombres desseins d'un sorcier rival. Production luxueuse inspirée d'un segment du dessin animé "Fantasia". Intrigue imaginative, un brin bavarde. Quelques longueurs. Excellents effets spéciaux. Réalisation adéquate. Jeu éminemment attachant de J. Baruchel. (sortie en salle: 14 juillet 2010)
Aidé par un puissant magicien, un étudiant en physique de New York, descendant de Merlin, s'emploie à contrecarrer les sombres desseins d'un sorcier rival. Production luxueuse inspirée d'un segment du dessin animé "Fantasia". Intrigue imaginative, un brin bavarde. Quelques longueurs. Excellents effets spéciaux. Réalisation adéquate. Jeu éminemment attachant de J. Baruchel. (sortie en salle: 14 juillet 2010)
Le producteur Jerry Bruckeimer, le réalisateur Jon Turteltaub et l'acteur Nicolas Cage, les trois hommes derrière la franchise NATIONAL TREASURE, refont équipe pour cette production luxueuse inspirée d'un des segments du film d'animation FANTASIA (qui tirait lui-même sa source d'un poème de Goethe). Imaginative quoique parfois bavarde, l'intrigue emporte dans l'ensemble l'adhésion. Le parti pris de rendre magique la science et scientifique la magie se révèle en outre intéressant, en plus d'indiquer qu'on n'entend pas abrutir le jeune public. Le recours à un humour bon enfant mais jamais niais va dans le même sens. Le film n'est toutefois pas exempt de longueurs et l'action aurait gagné à être resserrée, particulièrement au troisième acte. Habitué à bénéficier de gros moyens, Turteltaub se fend d'une réalisation compétente qui met en valeur des effets spéciaux de tout premier ordre. Et si l'on regrette le peu d'attention accordé aux personnages féminins, on se réjouit en revanche de retrouver un Nicolas Cage sobre et posé. Malgré sa forte présence, l'acteur est presque éclipsé par un Jay Baruchel éminemment attachant.
Texte : François Lévesque