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Klown (Klovn the Movie)

Dan. 2010. Comédie de Mikkel Norgaard avec Frank Hvam, Casper Christensen, Marcuz Jess Petersen. Afin de prouver à sa femme qu'il possède l'étoffe d'un bon père, un homme entraîne son neveu préadolescent dans une escapade qui vire au désastre. Production prétentieuse axée sur la transgression et la surenchère scabreuse. Quelques bons gags. Réalisation d'un naturalisme approprié. Interprètes se livrant corps et biens. (sortie en salle: 24 août 2012)

En attente de classement
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Klown (Klovn the Movie)

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Dan. 2010. Comédie de Mikkel Norgaard avec Frank Hvam, Casper Christensen, Marcuz Jess Petersen.

Afin de prouver à sa femme qu'il possède l'étoffe d'un bon père, un homme entraîne son neveu préadolescent dans une escapade qui vire au désastre. Production prétentieuse axée sur la transgression et la surenchère scabreuse. Quelques bons gags. Réalisation d'un naturalisme approprié. Interprètes se livrant corps et biens. (sortie en salle: 24 août 2012)

Afin de s'amender auprès de son épouse enceinte qui doute de ses capacités d'être un bon père, Frank, un mâle irresponsable, kidnappe Bo, son neveu de 13 ans dont ils ont la garde temporaire, et l'emmène avec lui le temps d'un week-end de canot camping organisé par son meilleur ami Casper. Or, ce dernier a prévu s'éclater durant ce voyage, et la présence de Bo ne change rien à ses plans incluant alcool, drogue et virée au bordel. Avec leur manque de discernement coutumier, Frank et Casper vont de catastrophe en catastrophe, sous le regard déconcerté du pauvre Bo.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Les auteurs de KLOWN exploitent des archétypes vus dans THE HANGOVER, mais de manière plus risquée, ou poussive, selon le point de vue. De fait, on sent planer sur cette production danoise aux velléités transgressives l'influence de Lars Von Trier et de son film LES IDIOTS. D'ailleurs, c'est le studio de ce dernier, Zentropa, qui a produit le film, tiré d'une série télévisée et réalisé en mode économique selon les préceptes de Dogme 95. Pour le compte, ce naturalisme sied bien à l'approche frontale privilégiée. Issu d'un modèle classique, celui du père de substitution indigne (BIG DADDY, BAD SANTA, ABOUT A BOY), le scénario parfois très drôle et parfois pas drôle du tout mise sur la surenchère d'éléments choquants, déstabilisants, ou équivoques. Certes, il y a là la métaphore d'une société danoise dont le vernis craque, comme dans FESTEN, mais au final, le film apparaît plus prétentieux qu'audacieux. Solidaires, les interprètes se livrent corps et biens.

Texte : François Lévesque

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