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John Max, A Portrait

Can. 2010. Documentaire de Michel Lamothe . Photographe montréalais jadis célèbre pour ses portraits en noir et blanc d'une prenante intériorité, John Max a délaissé son art, vivant en quasi ermite dans son logement encombré. Portrait admiratif et lucide d'un artiste méconnu, devenu mésadapté social. Photographies magnifiques, bien mises en valeur. Réalisation intimiste, sur le mode du cinéma vérité. Information factuelle parfois déficiente. (sortie en salle: 25 mars 2011)

Général
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John Max, A Portrait (John Max, A Portrait)

Général Général

Can. 2010. Documentaire de Michel Lamothe .

Photographe montréalais jadis célèbre pour ses portraits en noir et blanc d'une prenante intériorité, John Max a délaissé son art, vivant en quasi ermite dans son logement encombré. Portrait admiratif et lucide d'un artiste méconnu, devenu mésadapté social. Photographies magnifiques, bien mises en valeur. Réalisation intimiste, sur le mode du cinéma vérité. Information factuelle parfois déficiente. (sortie en salle: 25 mars 2011)

Genre :
Année :
Durée :
Réalisation :
Photographie :
Montage :
Pays :
Distributeur :
Cinéma Parallèle
Producteurs :
Né en 1936 à Montréal, John Porchawka, alias John Max, est célèbre pour ses portraits en noir et blanc d'une prenante intériorité. Il connaît son apogée en 1972 avec l'exposition "Open Passport - Un Passeport infini", organisée par l'ONF. Au retour d'un voyage au Japon, à la fin des années 70, le photographe délaisse son art et se met à vivre en quasi ermite dans son logement du duplex familial, où il entasse des quantités phénoménales de documents. De sorte qu'à la vente de l'immeuble par son frère, l'acquéreur, appuyé par les services d'incendie de la ville, entreprend des démarches pour l'expulser.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Sur le mode du cinéma vérité, le photographe et réalisateur Michel Lamothe ("Qui hésite se perd") trace un portrait admiratif et lucide de son ami, le regretté John Max. D'une part en saluant le prodigieux talent de l'artiste, dont l'oeuvre passée, encore trop méconnue, est ici fort bien mise en valeur. D'autre part en montrant les failles de l'homme sur le plan de l'adaptation sociale et ce, sans aucun faux-fuyant. Pour plus de clarté cependant, il aurait été souhaitable que Lamothe identifie les sujets des portraits de Max, ainsi que les amis de ce dernier qui apparaissent à un moment ou à un autre dans le film, les uns pour déplorer son attentisme hérité de ses croyances bouddhistes, les autres pour lui signifier leur admiration et leur soutien.

Texte : Louis-Paul Rioux

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