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Je n'ai rien oublié

Fr. 2010. Drame psychologique de Bruno Chiche avec Gérard Depardieu, Alexandra Maria Lara, Françoise Fabian. Atteint d'Alzheimer, un sexagénaire se remémore des événements passés qui révèlent les secrets inavouables d'une riche famille. Adaptation hésitante du roman de Martin Suter. Réalisation élégante mais léthargique. Rythme languissant. Distribution imposante bien dirigée. (sortie en salle: 17 août 2012)

Général
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Je n'ai rien oublié (Je n'ai rien oublié)

Général Général

Fr. 2010. Drame psychologique de Bruno Chiche avec Gérard Depardieu, Alexandra Maria Lara, Françoise Fabian.

Atteint d'Alzheimer, un sexagénaire se remémore des événements passés qui révèlent les secrets inavouables d'une riche famille. Adaptation hésitante du roman de Martin Suter. Réalisation élégante mais léthargique. Rythme languissant. Distribution imposante bien dirigée. (sortie en salle: 17 août 2012)

Année :
Durée :
Réalisation :
Scénario :
Bruno Chiche
D'après le roman de Martin Suter
Photographie :
Montage :
Le sexagénaire Conrad Lang, qui vit aux crochets de la riche famille Senn depuis l'enfance, éprouve des pertes de mémoire qui s'apparentent à l'Alzheimer. Alors que son état se dégrade, ses souvenirs de jeunesse remontent à la surface. Simone, jeune épouse de l'héritier Philippe Senn, s'attache au vieil homme et l'écoute lui raconter des événements qui ne cadrent pas avec l'histoire officielle de la famille. Ainsi, son amitié passée avec Thomas, le père de Philippe, semble cacher un fait troublant qui remet en cause la position inébranlable d'Elvira, la matriarche octogénaire du clan. Simone apprend aussi que la mère de son mari, Élisabeth, a eu une relation trouble avec Conrad. Éprouvée par toutes ses révélations, Simone remet en question son mariage et sa position dans cette famille rongée par des secrets inavouables.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Au-delà de quelques répliques cinglantes, extraites textuellement du roman "Small World" de Martin Suter duquel le film est tiré, l'intérêt de celui-ci repose essentiellement sur la qualité de l'interprétation. Il est vrai que certains éléments peuvent fasciner dans cette intrigue qui se déploie tel un jeu de dames à l'issue prévisible. Mais Bruno Chiche, qui tarde trop à ouvrir son jeu, hésite entre le drame humain vécu par le protagoniste atteint d'Alzheimer (un sujet mieux traité dans AWAY FROM HER de Sarah Polley) et la chronique familiale éclairant un passé trouble. Sa mise en scène, élégante mais léthargique, immobilise le film plus qu'elle ne le fait avancer. C'est donc la distribution qui sauve la mise. L'imposante figure de Depardieu, d'une surprenante délicatesse, s'efface gentiment devant la présence sympathique et attendrissante d'Alexandra Maria Lara.

Texte : André Caron

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