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J'ai rencontré le diable (Akmareul boatda)

Vendredi 03 Mai à 06:50 | Frissons TV

Cor.S. 2010. Drame policier de Kim Jee-woon avec Byung-hun Lee, Choi Min-sik, Jeon Gook-hwan. Un agent des services secrets sud-coréens traque le tueur en série responsable du meurtre de sa fiancée. Récit sordide, complexe et imprévisible. Suspense puissant et d'une grande violence. Mise en scène virtuose. Interprétation d'une rare intensité. (sortie en salle: 8 avril 2011)

18 ans + (violence)
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J'ai rencontré le diable (Akmareul boatda)

18 ans + (violence) 18 ans + (violence)

Cor.S. 2010. Drame policier de Kim Jee-woon avec Byung-hun Lee, Choi Min-sik, Jeon Gook-hwan.

Un agent des services secrets sud-coréens traque le tueur en série responsable du meurtre de sa fiancée. Récit sordide, complexe et imprévisible. Suspense puissant et d'une grande violence. Mise en scène virtuose. Interprétation d'une rare intensité. (sortie en salle: 8 avril 2011)

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Se-yeon est torturée puis tuée par Kyung-Chu, un meurtrier psychopathe qui s'est introduit dans son véhicule en panne de moteur alors qu'elle appelait à l'aide au téléphone son fiancé Soo-hyeon. Accablé de douleur, ce dernier, agent des services secrets sud-coréens, entreprend de traquer le tueur en éliminant un à un les suspects identifiés par la police. Trouver Kyung-Chu se révèle en fait assez facile. Or, comme il a fait la promesse de soumettre le meurtrier aux mêmes tourments que ceux subis par sa fiancée, Soo-hyeon le laisse filer après lui avoir fait ingérer à son insu une capsule GPS. Suivant sa proie à la trace, l'agent secret surgit à chaque fois que Kyung-Chu s'apprête à faire une nouvelle victime. À cran, ce dernier essaie de son côté de remettre en place les pièces du casse-tête afin d'identifier son poursuivant.

L’AVIS DE MEDIAFILM

À l'instar de son compatriote Bong Joon-ho (THE HOST, MOTHER), le Sud-Coréen Kim Jee-woon se plaît à tâter de plusieurs genres tout en cherchant à en remodeler les codes. Après l'horreur sophistiquée (A TALE OF TWO SISTERS), le neo-noir (A BITTERSWEET LIFE, inédit au Québec) et le western-hommage déjanté (THE GOOD, THE BAD AND THE WEIRD), le doué cinéaste revient avec un thriller complexe et imprévisible. Partant d'un motif connu (la loi du Talion), Kim Jee-woon échafaude en effet un suspense puissant, une pierre à la fois, tout en ponctuant son récit de passages d'une violence inouïe lui ayant valu les foudres de la censure dans son pays. Avec intelligence, l'auteur oppose au sordide de l'intrigue une mise en scène virtuose qui comporte plusieurs morceaux de bravoure, dont la séquence de la battue sur fond de musique symphonique. Admirablement concertée, la direction photo témoigne quant à elle d'une grande maîtrise de la couleur. L'intensité du jeu de Lee Byung-hun (3... EXTRÊMES) et de Choi Min-sik (OLDBOY) est au diapason de l'ensemble.

Texte : François Lévesque

COMMENTAIRES

04 mai 2015, 10:48:21

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

Un film qui nous laisse sans voix et pantelant. Encore sous le choc.

J'attribue à ce film la Cote 3


04 mai 2015, 10:48:21

Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien

I Saw the Devil renouvelle de superbe façon les films sur les tueurs en série. Ce magnifique thriller surprend et nous entraine, ainsi que son héros, dans le monde malsain d’un psychopathe. Ce récit sur la vengeance, sans la moindre rédemption, nous montre dans toute sa fureur ce qu’est vraiment la loi du Tallion. Parfois extrême et cruel dans son imagerie, avec des touches d’humour insolite mais Ô combien salutaire pour alléger l’insoutenable du récit, ce film du génial réalisateur coréen ---------- ne laissera personne indifférent. Certaines séquences sont mises en scène de façon spectaculaire (le tueur se démenant contre le passager et le chauffeur d’un taxi, wow!) et les effets spéciaux de maquillages sont très réalistes. On pourrait trouver que le jeu des comédiens est parfois un peu «over the top» mais cela convient parfaitement à l’ensemble. La durée du film est de prèt de 2h30 mais on ne s’ennui pas une seule seconde. Le réalisateur prend bien le temps d’instaurer son atmosphère et de nous faire entrer dans la peau de ses personnages (proies, victimes et prédateurs). La finale, terrible, est sublime. Difficle de trouver un comparatif dans le cinéma américain actuel. Mais si vous avez par exemple aimé Seven de david Fincher, vous devriez apprécier I Saw the Devil.

J'attribue à ce film la Cote 3


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