Can. 2010. Comédie dramatique de Richard Roy avec Antoine Olivier Pilon, Guillaume Lemay-Thivierge, Evelyne Brochu. À l'été 1969, un gamin qui vient de perdre son père tente de convaincre l'ami motard du défunt de l'emmener avec lui au festival de Woodstock. Attachant récit d'apprentissage, inspiré des souvenirs d'enfance du réalisateur. Quelques situations téléphonées et gags faciles. Réalisation solide et aérée. Reconstitution d'époque d'une discrète efficacité. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 15 avril 2011)
À l'été 1969, un gamin qui vient de perdre son père tente de convaincre l'ami motard du défunt de l'emmener avec lui au festival de Woodstock. Attachant récit d'apprentissage, inspiré des souvenirs d'enfance du réalisateur. Quelques situations téléphonées et gags faciles. Réalisation solide et aérée. Reconstitution d'époque d'une discrète efficacité. Interprètes convaincants. (sortie en salle: 15 avril 2011)
Très actif à la télévision durant la dernière décennie, Richard Roy (MOODY BEACH, CAFÉ OLÉ) revient en forme au grand écran avec cet attachant récit d'apprentissage librement inspiré de ses souvenirs d'enfance. S'il partage le ton nostalgique de certains films québécois récents prenant pour cadre un été des années 1960 (MAMAN EST CHEZ LE COIFFEUR, C'EST PAS MOI JE LE JURE, UN ÉTÉ SANS POINT NI COUP SÛR), FRISSON DES COLLINES se démarque surtout par sa manière rafraîchissante et décomplexée d'illustrer l'éveil sexuel chez les préadolescents. Et lorsqu'il s'agit de traiter du deuil, autre thème récurrent dans notre cinématographie des dernières années, il le fait sur un mode à la fois empathique et insolite, qui s'avère en définitive plutôt déstabilisant. Abstraction faite de quelques situations téléphonées et gags faciles, la bonne humeur règne et l'intérêt ne faiblit pas. Solide et aérée, la mise en scène de Roy s'appuie sur une reconstitution d'époque d'une discrète efficacité. Dans le rôle-titre, le jeune Antoine Pilon impressionne par son jeu juste et affirmé, qui éclipse parfois les performances pourtant convaincantes de tous ses partenaires, tant les enfants que les adultes.
Texte : Louis-Paul Rioux
Pierre-Alexandre Fradet - Séquences
Cette chronique familiale n'est pas dénuée de qualités. Les courts plans bleuis qui la scandent disent à ravir le fantasme de ses personnages, celui de connaître l'expérience Woodstock. (...) [ce qui] irrite au plus haut point dans ce film, c'est bien le choix des acteurs (...) et les airs de déjà-vu qu'on leur impose ou qu'ils se donnent eux-mêmes.
Normand Provencher - Le Soleil
Porté par une distribution de talent et une photographie qui fait la part belle à une campagne «pagnolesque», le film de Roy séduit par sa reconstitution de l'esprit des sixties. (...) Malgré une baisse de régime en seconde partie (...), FRISSON DES COLLINES n'en demeure pas moins une agréable surprise, porteuse de beaux souvenirs pour ceux qui ont vécu cette époque.
Brendan Kelly - The Gazette
FRISSON DES COLLINES defines the phrase “feel-good movie” and you will indeed feel mighty fine after seeing this touching piece, anchored by a winning, naturalistic performance from 13-year-old Montrealer Antoine Olivier Pilon. (...) Lemay-Thivierge is perfectly cast as the free-wheelin’ Tom.
Odile Tremblay - Le Devoir
FRISSON DES COLLINES, long métrage de Richard Roy (derrière MOODY BEACH, CABOOSE), est une œuvre estivale et une chronique de village, sous le regard d'un pré-adolescent. Le film le plus personnel et le plus réussi de ce cinéaste.
Véronique Harvey - Ici Week-End / 24 heures
Quête de liberté et d'identité à la fois, FRISSON DES COLLINES nous prouve une fois de plus que le chemin qui mène à nos rêves les plus fous est souvent très cahoteux (...). Le jeune Antoine Pilon a un avenir prometteur devant lui, car il livre une performance digne des acteurs de renom qui lui donnent la réplique.
Cédric Bélanger - Le Journal de Montréal
À la différence des autres oeuvres (...) consacrées aux années 60 et mettant en scène une famille en crise, FRISSON DES COLLINES ne met pas l’accent sur le drame, même si on y effleure le deuil (...). Roy a préféré joué la carte du feel good movie, choix judicieux d’autant plus qu’il a eu la main heureuse en regroupant une équipe d’acteurs en phase avec le ton du récit.
Marc-André Lussier - La Presse
On pourra trouver le tableau un peu trop idyllique, un peu trop magnifié par le souvenir, forcément plus beau que la réalité, mais FRISSON DES COLLINES assume pleinement sa nature de (...) feel good movie. (...) un film charmant, sympathique et réconfortant.
Manon Dumais - Voir
(...) ponctuée d'amusantes scènes de rêverie éveillée, bien servie par une mise en scène discrète, cette comédie dramatique (...) fait la part belle aux acteurs, qui jouent sans exception leur partition sans fausse note. (...) FRISSON DES COLLINES alterne habilement entre l'émotion et la drôlerie, la gravité et la fantaisie, tout en demeurant à chaque moment empreint d'une pure sincérité.
Par : Yvan Godbout, L'Ange Gardien
Petite comédie douce-amère joliment mais simplement mis en image, dont l’action se situe (encore une fois!), à la fin des années 60 (1969 pour être plus précis). Ce qui nous donne droit, Ô surprise, à des scènes du premier homme sur la Lune…L’intrigue, plutôt mince, est toutefois relevé de quelques moments assez savoureux, grâce surtout au jeu naturel et conquérant du petit Antoine-Olivier Pilon. Ce dernier parvient presque à éclipser le jeu de ses partenaires plus chevronnés, qui offrent des performances inégales. On retiendra surtout la performance assez nuancé de Guillaume Lemay-Thivierge dans le rôle d’un tombeur un brin macho mais au cœur tendre et d’Evelyne Brochu dans le rôle de la jeune et nouvelle institutrice qui conquiert le cœur de notre jeune héros. Cette jeune actrice possède un charisme incroyable et illumine l’écran à chacune de ses apparitions. Le film parvient à nous faire sourire, à défaut de vraiment nous émouvoir. Mais on devine derrière chaque image la sincérité de ses auteurs et créateurs.
J'attribue à ce film la Cote