Fr. 2010. Comédie de Michaël Youn avec Michaël Youn, Stéphane Rousseau, Isabelle Funaro. Un rappeur prétentieux et vulgaire voit sa place aux sommets des palmarès et sa flamboyante carrière menacées par l'arrivée d'un chanteur électro-pop. Satire lourde et grossière du milieu du showbiz. Récit rempli de clichés. Chansons et numéros musicaux quelconques. Réalisation peu subtile. Interprétation caricaturale.
Un rappeur prétentieux et vulgaire voit sa place aux sommets des palmarès et sa flamboyante carrière menacées par l'arrivée d'un chanteur électro-pop. Satire lourde et grossière du milieu du showbiz. Récit rempli de clichés. Chansons et numéros musicaux quelconques. Réalisation peu subtile. Interprétation caricaturale.
À l'instar de Gad Elmaleh avec Coco et Élie Semoun avec Cyprien, le trublion de la télévision française Michaël Youn transpose au grand écran les aventures de son personnage de sketch, le rappeur bling-bling Fatal Bazooka. Mais ce qui peut être amusant cinq minutes sur scène l'est rarement une heure trente au cinéma... À l'image du protagoniste, le film de Youn, qui se veut une satire du milieu du showbiz, est d'une insondable bêtise et d'une grossièreté tout aussi crasse. Prévisible au possible, le récit, rempli de clichés et de gags affligeants, se termine sur une note moralisatrice et mièvre. Pour ne rien arranger, les chansons et les numéros musicaux s'avèrent bien peu mémorables. Tapageuse, la réalisation est aussi subtile que l'humour de Youn, lequel se révèle un exécrable comédien. Dans le rôle d'un chanteur électro-pop haut en couleur, Stéphane Rousseau en fait des tonnes. Le reste de la distribution (très québécoise, le film ayant été en grande partie tourné à Montréal) est à l'avenant: caricaturale.
Texte : Olivier Lefébure
Hubert Lizé - Le Parisien
Un autre que Michaël Youn se serait (...) empêtré dans cette fable assez mastoc sur les ravages de la notoriété. (...) il signe une comédie satirique sur le rap bling-bling et le show-biz aussi drôle que grinçante.
Olivier de Bruyn - Le Point
(...) alors que l'on pouvait redouter un alignement de sketches prévisibles, Michaël Youn fait preuve d'un sens très efficace de la parodie. Sa description survitaminée de l'univers musical (...) est (...) désopilante.
Jérémie Couston - Télérama
Michaël Youn est un acteur calamiteux. Les spectateurs d'IZNOGOUD en savent quelque chose. Reconnaissons-lui au moins une certaine constance: il joue toujours aussi mal dans FATAL.
Gaël Golhen - Les Inrockuptibles
(...) passons sur les performances douteuses et les redondances comiques gravitant autour de saucisses phalliques et de trainées de vomi. On entrevoit déjà assez bien le registre.
Jacques Mandelbaum - Le Monde
(...) sous couvert de dénonciation des fausses valeurs, cette parodie au bazooka ne fait que tirer de douteux profits du spectacle vulgaire et désolant qu'elle feint in extremis de dénoncer.