Br. 2010. Drame policier de José Padilha avec Wagner Moura, Irandhir Santos, Sandro Rocha. À Rio de Janeiro, le capitaine d'une force spéciale luttant contre le crime organisé découvre que celui-ci est intimement lié au pouvoir policier et politique. Suite supérieure d'un film à succès. Scénario dense aux enjeux pertinents quoiqu'éculés. Réalisation nerveuse. Interprétation crédible. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
À Rio de Janeiro, le capitaine d'une force spéciale luttant contre le crime organisé découvre que celui-ci est intimement lié au pouvoir policier et politique. Suite supérieure d'un film à succès. Scénario dense aux enjeux pertinents quoiqu'éculés. Réalisation nerveuse. Interprétation crédible. (sortie en salle: 16 décembre 2011)
Le scénario dense de cette suite supérieure d'un succès brésilien inédit au Québec a été concocté par l'auteur de LA CITÉ DE DIEU. Les enjeux et les thèmes abordés, qu'il s'agisse de la corruption de la classe politique et policière ou, à plus petite échelle, de la difficulté de communiquer au sein d'une famille éclatée, apparaissent souvent éculés en dépit de leur actualité. De la même manière, les ficelles narratives, bien qu'efficaces et utiles, jouent souvent sur les coïncidences commodes. La mise en scène nerveuse et sans apprêt de José Padilha (BUS 174) privilégie une caméra à l'épaule inductrice de tension, qui donne au film une saveur de cinéma-vérité. Malheureusement, la direction photo aux saturations chromatiques génériques torpille quelque peu ces visées. Le montage, effréné durant les séquences de poursuites et de fusillades mais invisible lors des scènes plus intimes, apparaît bien calibré. L'interprétation est uniformément crédible.
Texte : François Lévesque