It. 2010. Drame sentimental de Gabriele Muccino avec Stefano Accorsi, Vittoria Puccini, Pierfrancesco Favino. À Rome, un groupe d'amis dans la quarantaine connaissent de multiples complications familiales et sentimentales. Chronique d'une génération livrée sous un mode téléromanesque. Montage frénétique. Certains personnages caricaturaux et superficiels. Excellente distribution. (sortie en salle: 8 juillet 2011)
À Rome, un groupe d'amis dans la quarantaine connaissent de multiples complications familiales et sentimentales. Chronique d'une génération livrée sous un mode téléromanesque. Montage frénétique. Certains personnages caricaturaux et superficiels. Excellente distribution. (sortie en salle: 8 juillet 2011)
Après deux films américains mettant en vedette Will Smith (THE PURSUIT OF HAPPYNESS, SEVEN POUNDS), l'Italien Gabriele Muccino revient au bercail et renoue avec les personnages de son grand succès DERNIER BAISER. Les soucis de ces grands immatures se télescopent dans ce scénario téléromanesque, qui enchaîne les situations à un rythme étourdissant et réduit trop souvent les personnages à la caricature, à commencer par celui de Marco, cliché parfait du mari jaloux. L'aspect télévisuel du film est d'ailleurs renforcé par une abondance de gros plans et de scènes d'intérieurs sans grande envergure plastique. Tous les acteurs principaux du premier film reprennent leur rôle respectif avec bonheur, dont l'excellent Stefano Accorsi, aussi présent dans le cinéma français qu'italien. Une nouvelle venue dans cet univers, Valeria Bruni-Tedeschi, est d'une présence discrète et touchante.
Texte : André Lavoie
André Duchesne - La Presse
(...) Muccino avait fait un tabac avec son film JUSTE UN BAISER en 2001 (...). La suite (...), intitulée ENCORE UN BAISER, vasouille tellement entre le sentiment amoureux non assumé, la crainte de l’engagement et la détresse masculine qu’on en sort avec le sentiment d’avoir visionné un truc interminable qui cherche péniblement sa conclusion dans un déluge de bons sentiments.
Jay Weissberg - Variety
Unlike in THE LAST KISS, Muccino has difficulty finding a balance between his characters, and the weight of each story feels off-kilter. Accorsi gets the lion's share of the scenes but, though he's an appealing screen presence, has difficulty making Carlo's flaws forgivable or sympathetic.
Daniel Grivel - Ciné-Feuilles
On est loin de NOS MEILLEURES ANNÉES de Marco Tullio Giordana. Là, il y avait du souffle et la présence de l’Histoire; ici, la narration s’essouffle dans les petites histoires, et le spectateur peine à sympathiser avec les personnages. Muccino ne fait grâce d’aucun effet, (...) le tout plombé par des musiques emphatiques. La réalité dépasse l’affliction...
Rafael Wolf - Le Matin
(...) si l’on appréciera l’absence relative de pathos dans les moments les plus douloureux vécus par le groupe, on ne sera pas obligé de trouver l’ensemble passionnant. (...) À force de traiter à égalité chacune de ces tranches de vie, le réalisateur aplanit rapidement son film, semblable à un diaporama défilant au rythme d’un métronome.
Fernand Denis - La Libre Belgique
De retour des USA (...), Gabrielle Muccino livre une sorte de PETITS MOUCHOIRS à l’italienne, le portrait d’une génération, comme l’avait si bien réussi Scola dans NOUS NOUS SOMMES TANT AIMÉS. (...) Accorsi, Favino, Pasotti sont d’excellents acteurs mais loin d’avoir le magnétisme de leurs aînés Mastroianni, Gasman, Manfred.
Thomas Sotinel - Le Monde
Ici l'accumulation de ces situations déjà traitées sous toutes leurs coutures sur tous les écrans, dans tous les formats (...) entraîne une surdose dont ne se remettent ni le film, ni le spectateur. Si bien qu'on laisse passer quelques jolis moments d'acteurs (...) cachés qu'ils sont par la mièvrerie de l'image et les conventions du rythme de la narration.