Fr. 2010. Comédie de Isabelle Mergault avec Daniel Auteuil, Medeea Marinescu, Sabine Azéma. En échange de son silence, une jeune femme, qui veut quitter sa campagne pour monter à Paris, ordonne à un évadé de prison de tuer sa mère adoptive. Comédie noire manquant cruellement de mordant. Intrigue prévisible bourrée de clichés. Humour lourd. Réalisation tout juste compétente. Interprétation gênante des deux vedettes.
En échange de son silence, une jeune femme, qui veut quitter sa campagne pour monter à Paris, ordonne à un évadé de prison de tuer sa mère adoptive. Comédie noire manquant cruellement de mordant. Intrigue prévisible bourrée de clichés. Humour lourd. Réalisation tout juste compétente. Interprétation gênante des deux vedettes.
Cette comédie prétendument noire manque cruellement de mordant. Hélas, c'est là son moindre défaut. Car il n'y a pas grand-chose à sauver dans cette pathétique pochade, aussi bête que ringarde. Convenue, l'intrigue des plus prévisibles accumule les clichés sur les gays et les gens de la campagne. Dessinés à gros traits, les protagonistes n'ont même pas ce minimum de crédibilité pour nous faire avaler l'invraisemblance de la situation de départ. Les gags rares et lourds tombent presque tous à plat. Sans rythme, la réalisation d'Isabelle Mergault (JE VOUS TROUVE TRÈS BEAU) est tout juste fonctionnelle. Eu égard à leurs brillantes carrières respectives, on passera sous silence les pitoyables prestations de Daniel Auteuil (LA FILLE DU PUISATIER) et de Sabine Azéma (LES HERBES FOLLES).
Texte : Olivier Lefébure
Guillemette Odicino - Télérama
(...) situations improbables et humour indigeste. Parce qu'il sort d'un AVC, Auteuil passe son temps à dire un mot à la place d'un autre (comme «toilettes» au lieu de «lunettes»...). Sabine Azéma surjoue.
Jean-Luc Wachthausen - Le Figaro
C'est peu dire que l'on atteint ici des sommets de bêtise et de niaiserie (...). Du cinéma? Non, un mauvais téléfilm. (...) On est vraiment désolé pour [Auteuil] et les autres d'assister à un tel naufrage.
Thomas Sotinel - Le Monde
(...) DONNANT DONNANT est un film navrant, qui dilapide les quelques idées du scénario, fait baisser d'un coup la moyenne générale de la filmographie de ses acteurs et se traîne péniblement jusqu'à son inévitable conclusion.
Olivier de Bruyn - Le Point
Scénario ultraprévisible, situations répétitives (...), mise en scène sans âme: DONNANT DONNANT, malgré la participation d'acteurs indiscutables (...), sombre dès ses premières scènes dans la facilité et la lourdeur.
Éric Libiot - L'Express
Un point de départ totalement idiot (...) et qu'Isabelle Mergault exploite sans jamais faire du cinéma, sans jamais imaginer une scène, si ce n'est crédible au moins intéressante, sans jamais penser à raconter autre chose que des banalités ennuyeuses.