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Démon (Devil)

É.-U. 2010. Thriller de John Erick Dowdle avec Chris Messina, Logan Marshall-Green, Bojana Novakovic. Un enquêteur en vient à soupçonner que cinq personnes coincées dans un ascenseur en panne ont été réunies là par des forces occultes. Prémisse prometteuse gâtée par des développements grotesques. Scénario moralisateur. Réalisation standard. Interprétation inégale. (sortie en salle: 17 septembre 2010)

13 ans +
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Démon (Devil)

13 ans + 13 ans +

É.-U. 2010. Thriller de John Erick Dowdle avec Chris Messina, Logan Marshall-Green, Bojana Novakovic.

Un enquêteur en vient à soupçonner que cinq personnes coincées dans un ascenseur en panne ont été réunies là par des forces occultes. Prémisse prometteuse gâtée par des développements grotesques. Scénario moralisateur. Réalisation standard. Interprétation inégale. (sortie en salle: 17 septembre 2010)

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En arrivant sur les lieux d'un étrange suicide, l'enquêteur Bowden de la police de Philadelphie constate que le corps qui s'est écrasé sur le toit d'un camion est en fait tombé d'un gratte-ciel sis à une vingtaine de mètres de là. Alors qu'un périmètre est délimité autour de la façade et que plus haut, on examine une fenêtre cassée, cinq personnes prennent place dans l'un des ascenseurs de l'immeuble: un homme en complet, un agent de sécurité, un jeune homme à la mine patibulaire, une séduisante jeune femme ainsi qu'une dame plus âgée. Quand l'ascenseur s'immobilise sans problème technique apparent, la tension monte. Et quand certains passagers commencent à être attaqués lors de coupures de courant, l'angoisse atteint des sommets. Depuis la guérite de surveillance, Bowden tente de comprendre ce qui se passe dans l'ascenseur avec l'aide de deux gardiens, dont l'un prétend qu'il s'agit de l'oeuvre du Malin ayant revêtu forme humaine.

L’AVIS DE MEDIAFILM

Bien que réalisé par John Eric Dowdle (QUARANTINE) et écrit par Biran Nelson (30 DAYS OF NIGHT), ce conte ésotérique sur les vertus du repentir porte avant tout la lourde empreinte de M. Night Shyalaman (THE SIXTH SENSE, LADY IN THE WATER), idéateur et producteur de ce premier volet des "Night Chronicles". Partant d'une prémisse de huis-clos valable, l'intrigue de DEVIL s'enlise dans des développements illogiques, pour finalement sombrer dans le ridicule. Le scénario moralisateur regorge de dialogues didactiques et artificiels, qui dédoublent le travail d'une narration déjà surexplicative. La réalisation standard, de son côté, vaut surtout pour la direction photo de Tak Fujimoto (SIGNS, THE MANCHURIAN CANDIDATE). Enfin, l'interprétation s'avère inégale, les acteurs se voyant souvent contraints de poser comme dans des romans-photos.

Texte : François Lévesque

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