Fr. 2010. Comédie dramatique de Marc Fitoussi avec Isabelle Huppert, Lolita Chammah, Jurgen Delnaet. Une femme excentrique, insouciante et fauchée s'accroche à son nouvel emploi dans l'espoir de regagner l'affection de sa fille, à qui elle fait honte. Relation mère-fille évoquée de façon plutôt superficielle. Portrait social mordant. Mise en scène vivante. I. Huppert à l'aise dans un double registre. (sortie en salle: 19 novembre 2010)
Une femme excentrique, insouciante et fauchée s'accroche à son nouvel emploi dans l'espoir de regagner l'affection de sa fille, à qui elle fait honte. Relation mère-fille évoquée de façon plutôt superficielle. Portrait social mordant. Mise en scène vivante. I. Huppert à l'aise dans un double registre. (sortie en salle: 19 novembre 2010)
Après un premier long métrage assez prometteur (LA VIE D'ARTISTE, inédit au Québec), Marc Fitoussi réunit au cinéma la grande Isabelle Huppert et sa fille Lolita Chammah. Curieusement, la complicité naturelle qui unit les deux femmes à la ville ne transparaît pas vraiment à l'écran. Oscillant entre la sitcom (description plutôt superficielle d'une relation mère-fille) et le drame social (mordantes observations sur un monde du travail ingrat et déshumanisé), le film peine à trouver son équilibre, malgré la vivacité de la mise en scène. Heureusement, le scénario recèle suffisamment de surprises pour maintenir l'intérêt du spectateur, en dépit d'un dénouement peu vraisemblable et quasi racoleur. Encore une fois, Isabelle Huppert emporte la mise avec son jeu parfait, tant dans le registre comique que dans les scènes plus dramatiques. Mention honorable à Aure Atika dans un rôle antipathique.
Texte : Jean Beaulieu
Gérard Lefort - Libération
Huppert joue une mère fantasque plausible, Lolita Chammah incarne une fille crédible dans sa désolation songeuse et un rien réac face à l'anormalité présumée de sa mère. COPACABANA finit bien et ça n'est pas gênant, Parce que volontairement invraisemblable, généreux, optimiste, foldingue.
François-Guillaume Lorrain - Le Point
Ostende, l'hiver, ce n'est pas folichon, mais Huppert, qui ne pense qu'à partir au Brésil - d'où le titre -, propose tellement de choses qu'elle vous ensoleille le tout. La voir essayer de faire comme tout le monde - gagner de l'argent -, alors qu'elle n'est pas comme tout le monde, est très drôle.
Marie Sauvion - Le Parisien
Cette comédie singulière - du genre qui fait sourire plus que se taper sur les cuisses - repose sur une formidable galerie de personnages. L'heureuse union du Nord et de la musique brésilienne, la qualité de l'interprétation et, hourra !, la drôlerie d'Isabelle Huppert valent le voyage.
Jean-Luc Douin - Le Monde
Ingmar Bergman disait que chaque fille était traquée par un fantôme assassin qui avait le visage de sa mère. Cette comédie (...) à l'humour plus narquois que tapageur, envisage l'option inverse. (...) Fille sage, hommes pépères, collègues terrorisés par le système hiérarchique (...). Babou ne dérogera pas à son principe de plaisir. La chute du film est savoureuse.
Arnaud Schwartz - La Croix
Isabelle Huppert joue en virtuose sur les nuances de son personnage de femme un peu rêche, un peu folle, insaisissable dans la distance qu’elle instaure avec les êtres. Elle forme pour l’occasion un duo remarqué avec sa propre fille, Lolita Chammah.