L’AVIS DE MEDIAFILM

Cette suite aussi tardive (neuf ans) que futile reprend sans aucun effort d'imagination les éléments fantaisistes du film original (chats et chiens transformés en super espions équipés de gadgets sophistiqués), tout en exploitant paresseusement le filon éculé de la parodie des James Bond. La multiplication des références et des invraisemblances extravagantes joue cependant contre le film et forge l'ennui. Il faut dire qu'aucun des personnages canins ou félins n'est attachant, si bien que l'union de leurs forces ne présente aucun intérêt dramatique ou comique. La présence des personnages humains est pour sa part rendue accessoire par le scénario conventionnel et d'une vacuité consternante qui culmine sur un dénouement prévisible. Signalons toutefois que la réalisation s'avère assez rythmée et que les effets numériques tiennent la route.

Texte : André Caron