É.-U. 2010. Science-fiction de George Nolfi avec Matt Damon, Emily Blunt, Anthony Mackie. Un politicien se met à dos des agents du Destin qui l'empêchent de poursuivre son idylle avec une danseuse de ballet. Adaptation d'une nouvelle de Philip K. Dick. Scénario écartelé entre ses enjeux sentimentaux et philosophiques. Réalisation compétente mais sans panache. Jeu solide des deux vedettes. (sortie en salle: 4 mars 2011)
Un politicien se met à dos des agents du Destin qui l'empêchent de poursuivre son idylle avec une danseuse de ballet. Adaptation d'une nouvelle de Philip K. Dick. Scénario écartelé entre ses enjeux sentimentaux et philosophiques. Réalisation compétente mais sans panache. Jeu solide des deux vedettes. (sortie en salle: 4 mars 2011)
Cette adaptation d'une nouvelle datant de 1954 de Philip K. Dick (BLADE RUNNER, TOTAL RECALL, MINORITY REPORT) est écartelée entre une intrigue sentimentale forte, soudée par le jeu très juste de Matt Damon et Emily Blunt en amoureux magnétiques repoussés par le Destin, et des enjeux existentiels un peu bâclés, qui auraient mérité une réflexion mieux articulée. Le scénariste George Nolfi (OCEAN TWELVE, THE BOURNE ULTIMATUM), qui fait ici ses premiers pas à la réalisation, renvoie l'un contre l'autre ces deux dimensions de son récit. Pareillement, le film, réalisé avec compétence mais sans réel panache, oscille entre gravité et humour, sans trouver le ton juste qui lui donnerait une unité. En revanche, signalons l'attention minutieuse portée au tandem de protagonistes, plus particulièrement à leur dissemblance, ainsi qu'aux dialogues finement ciselés qui comblent le fossé. À cet égard, la modeste réussite de THE ADJUSTMENT BUREAU est en grande partie attribuable à ses deux vedettes.
Texte : Martin Bilodeau
Kevin Williamson - Le Journal de Montréal
Là où le film s’éloigne de l’œuvre originale, c’est dans sa morale d’un amour véritable et plus fort que tout. Cet ajout grossier au scénario est une gracieuseté (de) (...) George Nolfi (...). BUREAU DE CONTRÔLE est néanmoins un bon divertissement, avec un côté «bournesque» (...). À apprécier pour ce qu’il est, sans se poser la question de ce qu’il aurait pu être.
Mark Adams - Screen Daily
THE ADJUSTEMENT BUREAU is never played as a thriller - though there are moments of thrills - but rather as a sophisticated romantic adventure with a side order of fantasy. It is suave and sleek, and the fact that the men from the Bureau look like they have teleported in from the set of MAD MEN (...) gives it a polished edge lacking in many modern attempts at the romantic thriller.
Martin Bilodeau - Le Devoir
(...) ce premier long métrage de George Nolfi (...) n'a pas l'envergure espérée. Le scénario est un agencement, plutôt captivant malgré tout, d'éléments réussis et maladroits, enchaînés à une intrigue singulière, mais un peu brouillonne, dont les dimensions existentielles et métaphysiques ont été négligées au profit de l'intrigue sentimentale (...). La chimie entre les deux vedettes opère.
T’Cha Dunlevy - The Gazette
Writer George Nolfi (...) does a decent job in his directorial debut. There is real chemistry between Damon and Blunt, and playfulness in the depiction of the dapper agents who answer to “the Chairman.” But Nolfi can’t decide whether to make this a love story, a sci-fi head trip or an action flick. In the end it is a bit of each, and not enough of any.
Marc-André Lussier - La Presse
La réussite de BUREAU DE CONTRÔLE tient principalement à deux choses. On y trouve d’abord une métaphore crédible, bien ancrée dans notre époque (...). Mais surtout, il y a, au cœur de ce drame de science-fiction, une histoire résolument romantique, racontée de façon vibrante sans qu’elle tombe dans les effets appuyés ou le sentimentalisme gnangnan.
Par : Mathieu Desharnais, Trois-Rivières
L'imagination de K. Dick ne manque pas de fasciner et encore fois, on a droit à une adaptation qui captive. Dommage que la réalisation ne possède pas la virtuosité d'un Spielberg ou le plaisir procuré par BLADE RUNNER, TOTAL RECALL ou MINORITY REPORT. La fin m'avait un peu déçu, mais faudrait bien je revois ce film un jour.
J'attribue à ce film la Cote